COMMODORE SR-9120D

COMMODORE9120

Commodore a produit beaucoup de modèles et variantes au cours des années 70. Ainsi, cette sublime et parfaitement opérationnelle 9120D qui existe aussi en noir, et avec des touches fines. Celle-ci est la grise à touches larges.

L’afficheur à diodes rouges permet de situer le modèle autour de 1975. Cette 9120D fonctionne avec une simple pile 9V, ce qui la rend pleinement utilisable aujourd’hui.

Une petite observation sur les calculatrices Commodore : les trois touches bleues d’exposant, dont deux permettent de décaler le point décimal. Une marque d’identité.

COMMODORE SR-9120-2

MELCOR SC-615

MELCOR615

Cette MELCOR fut en son temps (1974/1975 ?) une calculatrice scientifique comme on les concevait alors : fonctions trigonométriques et inverses, logarithmiques et inverses, travail sur les angles et pas grand chose d’autre.

Un examen attentif des touches permet de constater une curieuse redondance :

On trouve deux touches de changement de signe, l’une située à gauche de SINUS, l’autre en bas, emplacement classique, touche rouge.

Ces deux touches font exactement le même travail, à savoir changer le signe d’une valeur.

Cette MELCOR est pourvue d’une batterie rechargeable d’un type particulier, un long cylindre contenant 3 accus assemblés NiMh 2/3A(*).

Ultime caractéristique pittoresque : l’interrupteur à basculement axial, qu’on retrouve sur d’autres MELCOR.

MELCOR615-2

(*) Ci-dessous le lien vers un article hébergé par www.silicium.org

http://www.silicium.org/forum/viewtopic.php?f=22&t=44293

SANYO CZ-0111

SANYO-0111-1

L’originalité de cette scientifique produite autour de 1976 porte sur un afficheur à chiffres rouges pas tout-à-fait classique. A chaque digit correspond un élément isolé sur la carte-mère. Ces chiffres sont très agréables, plus épais que des LED ordinaires, et légèrement tremblotants.

Voir aussi ici la SANYO CZ-2172, machine à la fois proche et différente de la CZ-0111.

 
SANYO-0111-2
 
 

SHARP EL-5800

Un design partagé par plusieurs machines de ce grand constructeur : Façade métallique et fins interrupteurs latéraux.

Pas de grandes prétentions techniques pour cette petite scientifique de 1976, qui montre un bien sage logo « 20 fonctions« . Quelques années plus tard, des modèles positionnés à peine plus haut en revendiqueront volontiers plusieurs centaines. Mais comment s’y prendre pour recompter ? SHARP fait parfois figurer dans ses manuels le décompte exact des fonctions. Celui de la 5800 indique juste, en regard d’une rubrique « Calculs« , la liste suivante :

Quatre opérations arithmétiques, Calculs avec constante, Calcul des carrés, Calcul des puissances, Calcul à mémoire, Fonctions trigonométriques, Fonctions trigonométriques inverses, Fonctions exponentielles, Fonctions logarithmiques, Calcul de Y à la puissance X, Conversions degrés-minutes-secondes en degrés décimaux, Calculs inverses, Calculs de racine carrée, Calculs pratiques.

Si l’on veut relier ce paragraphe au logo « 20 fonctions« , on n’en trouve que 17 au sens large. En pariant que les constantes comptent pour 4 fonctions, on arrive à 20. Que peuvent bien être les « calculs pratiques » ? Peut-être PI, disponible mais non listé …

Un détail amusant : l’élévation de y à la puissance x fait toujours apparaître de façon furtive le logarithme de y, disparaissant à l’entrée de x. Ce logarithme semble toujours calculé sur 8 chiffres tandis que celui renvoyé par la touche dédiée du clavier n’en renvoie que 7 et serait donc moins précis …

SANTRON 624

SANTRON-624-2
 

Un design étrange, presque dérangeant pour cette énorme SANTRON 624.

Les touches du bas semblent surgies de l’univers Commodore. Celles du haut proviennent d’ailleurs, le tout donnant à cette machine un air hybride impressionnant.

L’alimentation n’est pas à batteries mais à trois piles AA, ce qui en fait une machine autonome, pleinement utilisable de nos jours.

SANTRON-624-3

OMRON 12SR

L’OMRON 12SR est une machine de qualité et de forte personnalité.

Pourvue d’une logique postfixe, l’OMRON est une scientifique complète à 12 chiffres. La rapidité d’exécution, mesurée, est l’occasion d’admirer un étonnant délire visuel qui s’empare des segments lumineux lors des calculs.

L’OMRON 12SR est connue pour partager son électronique avec d’autres machines recherchées des collectionneurs: APF Mark 55, Privileg SR-54NC, EMERSON E12 et CORVUS 500.

ARISTO M75

ARISTOM75

Les ARISTO se ressemblent toutes un peu. Elles furent fabriquées en Allemagne par ce constructeur réputé aussi pour ses règles à calcul.

Mise à part l’absence de gestion d’un affichage en exposant de 10, la M75 est une scientifique classique, au design typique de la marque.

Ci-dessous à droite l’Aristo M75 et sa grande sœur M85.

ARISTO86

MBO ALPHA 2000

Une calculatrice scientifique typique de la fin des années 70. La technologie d’affichage est le VFD classique (Vacuum Fluorescent Display), concrètement : de grands chiffres verts.

Les chiffres verts succèdent aux LED (Light Emitting Diode), petits chiffres rouges très gourmands en énergie. L’autonomie procurée par le procédé VFD était maintenant de quelques centaines d’heures. Bientôt les LCD (Liquid Crystal Display) tiendront des milliers d’heures.

BROTHER 712SR

Brother a produit de très belles machines. Parmi elles, cette 712, scientifique typique de 1976, à 10 chiffres d’un vert sombre et aux fonctions scientifiques classiques.

Le clavier est d’excellente qualité.

La machine photographiée ici a une histoire peu banale : Je l’ai achetée à un vendeur bulgare qui la tenait d’un étudiant norvégien d’origine chinoise.

Alors qu’on aurait pu espérer son périple terminé, voilà que c’est maintenant son image qui se trouve propagée à travers la toile. Une véritable star, ma 712.

TEXAS-INSTRUMENTS TI SR-52

Une des toutes premières calculatrices scientifiques programmables.

Produite à partir de 1975, la SR-52 est une machine alors très puissante. Parmi ses capacités de programmation: les sauts, tests, drapeaux, l’adressage indirect et 224 pas de programme disponibles.

La SR-52 sera une des rares calculatrices à posséder un périphérique intégré de lecture/écriture de cartes magnétiques.

Ce dispositif permettra de compenser la volatilité de la mémoire, mais aussi de profiter de bibliothèques de programmes, voire s’en constituer.

Question esthétique, la SR-52 est brutale. Ses dimensions sont très importantes, notamment l’épaisseur et le poids (machine de poche ?).

Pour autant, elle recèle une beauté primitive qui ferait passer une TI-59, après quinze minutes de manipulation d’une 52, pour une fine et élégante machine moderne. C’est dire.

Un défaut de conception, partagé par plusieurs modèles Texas-instruments (TI-SR56SR-50, SR-51) de cette génération, porte sur les commutateurs qui laissent en un rien de temps de disgracieuses traces d’usure sur la peinture de façade. Il existe deux façons d’agir sur ces interrupteurs : soit avec l’ongle qui appuie délicatement sur un côté ou l’autre (et on entend un clic de bon augure), soit avec le doigt qui, se sentant invité par les reliefs apparents, appuie en plein milieu de la touche, la déplaçant de force vers la gauche ou la droite. Ce second geste n’est pas le bon, car le bouton n’y répond qu’avec mauvaise grâce, raclant et décapant la peinture définitivement en quelques allers-retours.

C’est dommage car la qualité générale de la machine est excellente, le clavier notamment est sans faiblesse, complètement opérationnel aujourd’hui encore, contrairement à celui de la cadette TI-59. Ce constat de bonne qualité de construction se retrouve sur toute cette gamme ancienne.

A noter qu’il existe pour la SR-52 une littérature très technique qu’on peut encore dénicher sur le net, où sont documentées certaines fonctions pointues ou cachées. Une machine de spécialistes.

Commodore 5R39 – Commodore SR-7919R

commodore-7919-1       Commodore_7919-2

Deux modèles contemporains et très contrastés : l’un est énorme, avec les touches numériques les plus larges jamais vues, l’autre est minuscule.

Les deux machines sont scientifiques. L’une a été voulue confortable, avec des touches et fonctions bien accessibles et afficheur généreux. L’autre, la SR-7919 était faite pour voyager dans une toute petite poche. Avec ses 19 boutons, il faut constamment user de la touche F pour en obtenir l’équivalent de 37 en tout !

Avec le temps les plastiques de la 5R39 ont un peu jauni mais le côté droit, préservé, montre combien cette machine devait être belle à son époque (1976).

 
 

COMMODORE 899D et 899A

Deux calculatrices proches, les Commodore 899A et 899D. Alimentées toutes deux par une simple pile 9V, ces calculatrices de 1976 peuvent être utilisées de façon autonome.

Voilà très longtemps, sur les pages calculatrices du catalogue La Redoute, j’avais remarqué un petit encart (reproduit ci-dessous) dans lequel une calculatrice servait de démonstration à un support recevant la machine positionnée à 45 degrés. La calculatrice n’était représentée que de trois quarts, de sorte qu’elle n’était pas identifiable, en plus d’être minuscule sur la photo. Le modèle n’était pas vendu dans le catalogue. On pouvait compter les touches, il était supérieur à ce qu’on trouvait sur les autres calculettes 4 opérations proposées. Je n’ai identifié ce modèle que bien plus tard. C’est vrai qu’elle est plus qu’une 4 opérations, c’est une semi-scientifique, comme Commodore en a proposé sous de multiples versions.

Ci-dessous l’encart du catalogue La Redoute (1978 ?) avec une calculatrice bien mystérieuse.

Commodore 899A

Commodore899D

COMMODORE SR-8120D

Une Commodore pas courante du tout, scientifique à chiffres rouges (LED) de l’époque 1976.

Peu de fonctions tout de même, notamment pas de touche dédiée à l’élévation au carré ou à la racine carrée, il faut pour cela passer par les puissances et racines nièmes.

La machine est alimentée par une simple pile 9V, on peut donc l’utiliser au quotidien sans fil à la patte.

ADLER-80CS

ADLER80CS

Une quête de collectionneur. Voilà bien longtemps je reçus en cadeau le livre Nouveaux jeux pour votre calculatrice de poche. En cette fin des années 70, où les calculatrices intriguaient et apparaissaient dans les foyers, ce type d’ouvrage proposait des devinettes arithmétiques de toutes sortes pour s’amuser avec sa machine. Sur la couverture bleue de l’ouvrage, une impressionnante Triumph-Adler. Cette petite machine avait un air littéralement préhistorique.

Ces vieilles ADLER montrent souvent leur vocation utilitaire, voire professionnelle dont témoignent les sélecteurs dont elles sont souvent pourvues. La 80CS est une semi-scientifique, avec les touches PI, 1/X, l’élévation à la puissance.

 

LIVRE-ADLER

TEXAS-INSTRUMENTS TI-51 III

TI51III

La TI-51 III m’a longtemps intrigué. Si la TI-57 était visible partout, je n’avais en revanche jamais entendu parler d’une 51 III, grande inconnue de mes boutiques locales.

La TI-51 III fut pourtant très diffusée. Elle est programmable comme la TI-57 mais de façon bien plus sommaire : 32 pas et bien peu d’instructions de contrôle. La 51 est plutôt un couteau suisse, permettant les statistiques, la régression linéaire, les factorielles, la trigonométrie hyperbolique, les constantes, conversions, et aussi une possibilité de programmation. Elle partage le bloc accumulateur et le câble de la TI-57.

COMMODORE SR-4120D

COMMODORE 4120

Une version de la Commodore 4148, à touches larges.

Une superbe machine, en état de marche malgré ses presque 50 ans. L’un des intérêts des machines de cette marque réside dans la simplicité de conception : démontables complètement très facilement, sans accroches internes qui demanderaient trois mains pour s’écarter. Le mécanisme du clavier : des ressorts hélicoïdaux coniques (comme dans les sommiers, juste en plus petit ;-)). Tout se démonte et se remonte sans souci. Et ça fonctionne comme au premier jour. Excepté les blocs accus qui sont morts dans toutes ces machines depuis longtemps. Il faut donc l’adaptateur secteur, le même pour toutes les machines de ce type, là encore pas de soucis (jamais trop longtemps par principe car certaines machines peuvent être endommagées par un branchement sans bloc accu).

Je ne suis pas du nom exact de cette machine. Quand j’examine sa plaque d’identification au dos, il y est inscrit SR-4148. Pourtant je ne trouve pas trace de 4148 à touches larges. Cette Commodore pourrait très bien être une SR-4120D. Ces deux machines se ressemblent beaucoup, de sorte qu’il est possible qu’un dos de 4148 ait un jour remplacé celui de ce qui serait alors une 4120D qui ne dit pas son nom. Ma Commodore SR-9190 avait aussi un dos de 4148 quand je l’ai acquise.

[ajout du 10 mars 2024]

J’ai longtemps proclamé que les vieilles Commodore étaient increvables. Aujourd’hui je constate que 3 ou 4 de mes belles Commodore refusent désormais de fonctionner. Leur électronique apparaît en mauvais état, les câbles se détériorent, le vert de gris prolifère, le temps passe …

COMMODORE SR-4148R

COMMODORE SR-4148-1

La Commodore 4148, une des calculatrices les plus répandues de ce constructeur prolifique des années 70.

Les calculatrices Commodore ont longtemps hanté mes souvenirs. Elles sont associées aux catalogues de vente par correspondance des années 70 où elles apparaissaient régulièrement.

Voilà une vingtaine d’années, je me suis décidé à en retrouver mais sans succès, elles semblaient enfouies à jamais dans les tréfonds du passé, condamnées à rester des souvenirs furtifs et imprécis.

Internet permet des choses incroyables, littéralement sacrilèges, comme ouvrir des portes temporelles par lesquelles la main peut se saisir d’objets ancrés dans un autre temps.

J’ai pu ainsi me procurer ma première Commodore. D’autres suivront car je conserve un attachement personnel à cette marque ancienne.

COMMODORE4148-2

COMMODORE SR-1800

Une très grosse bête que cette Commodore SR-1800. Des fonctionnalités qui ne la distinguent pourtant guère de ses homologues scientifiques de la marque.

Contrairement à ses aînées de corpulence équivalente, l’affichage est à chiffres verts, à autonomie donc bien meilleure que sur les modèles à LED (petits chiffres rouges).

Il existe plusieurs versions de la 1800, à accus rechargeables, tous morts depuis longtemps, ou bien à piles classiques. C’est le cas de celle-ci, qui peut donc malgré son âge (époque 1976) rendre des services au quotidien. Elle affiche 8 chiffres mais calcule en interne sur 12. A noter qu’il m’est arrivé de posséder une rare 1800 à touches larges, telles celles de la SR-4190.

Une astuce qui permet d’évaluer le degré d’utilisation d’un modèle : la légende verte x↔y placée juste sous l’interrupteur, souvent estompée, parfois effacée, rarement intacte. Selon ce principe, je puis dire que la mienne a rendu de bons et loyaux services.

Commodore1800

SHARP EL-506A

Encore un membre de la prolifique famille des 506.

La 506A est une des plus récentes des superbes Elsimate à façade métallique (1985 ?). Elle arbore un afficheur moderne, dénommé 10DIGIT99.

Sur le plan des fonctionnalités, la 506A est une surdouée. Elle traite les bases de numération (2 – 8 – 16), les opérateurs booléens, les nombres complexes, un solveur de 3 équations à 3 inconnues, les probabilités sous la courbe en cloche. Et elle possède deux mémoires distinctes.

Le tout sous un format minuscule, extraplat. L’avantage de ce format a son revers : les 2 piles LR44 difficilement accessibles. En ces années 80, où l’on avait connu les grosses calculatrices à affichages lumineux dévoreurs d’énergie, et où l’on découvrait l’incroyable autonomie des nouveaux LCD, les concepteurs pensaient probablement qu’on pouvait désormais enfermer définitivement les petites piles à l’intérieur de la machine.

Ce n’est pas le cas, il faut bien les changer de temps en temps, ne serait-ce que toutes les 2000 heures. Et là problème : on ôte facilement deux petites vis, mais la machine n’accepte de s’ouvrir qu’après avoir libéré des clips bien dissimulés et fragiles. Conséquence, beaucoup de ces magnifiques machines portent les traces permanentes de l’acharnement passé des propriétaires à accéder au compartiment des piles …

TEST DE RAPIDITE DES CALCULATRICES

b1La rapidité des calculettes n’est pas un sujet qui m’empêche de dormir.
Mais c’est vrai que des fois, on a envie de savoir, on aimerait être rassuré. Ainsi, on va vouloir vérifier qu’une machine récente et onéreuse est effectivement plus puissante qu’un vieux coucou de 1990. Ou alors on vient d’être sidéré par les performances d’une nouvelle machine et on veut en avoir le cœur net, on veut vérifier, mesurer.

Mais comment mesurer la vitesse d’une machine ? Déjà il faut qu’elle soit programmable pour exécuter un programme de référence. Celui-ci doit être simple pour être transposé aisément sur différentes machines. Il faut qu’il soit répétitif, qu’il exécute un nombre déterminé de boucles.
Mais alors se pose un problème : que veut-on mesurer ? Certaines machines calculent vite les fonctions mathématiques mais se traînent dans les sauts ou boucles, et vice-versa. Et doit-on faire une distinction entre fonctions arithmétiques et trigonométriques ? Et voudra-t-on mesurer aussi la vitesse de tracé de graphe pour les machines graphiques ?
Une chose est claire, il sera difficile de créer un programme simple qui rende compte de toutes ces facettes. Et le jeu en vaut-il la chandelle ?

Peut-être vaut-il mieux écrire une séquence simple qui donnera une idée sur la performance générale de la calculatrice. C’est cette piste que j’ai suivie dans ce test.
Le programme retenu calcule (en mode degrés) et cumule les sinus des nombres entiers de 1 à 359. Lorsque tous les sinus ont été calculés et cumulés, on arrête le chronomètre et le résultat affiché par la machine est en théorie égal à zéro. Il ne l’est jamais en fait, et la valeur résiduelle trouvée permet du coup d’évaluer la précision. On fait d’une pierre deux coups.

Plus le nombre de secondes est court, plus la machine est rapide, plus le chiffre de précision est petit, plus précise est la machine.

Donc voici les tableaux des résultats : tableau du haut : les machines classées selon leur rapidité, tableau du bas : selon leur précision. Pour information, les programmes utilisés ressemblent à cela :

METTRE LES VARIABLES A et B à 0

EXECUTER :

AJOUTER 1 à A
AJOUTER SINUS de A à B
TANT QUE A EST INFERIEUR A 360

SINON : ARRETER LE PROGRAMME EN AFFICHANT B

b2

 

CALCULATRICES ET GRANDS NOMBRES

En quoi diffèrent les 3 calculatrices scientifiques suivantes :

SHARP EL-512, HP 48G, TI-86 ?

Entre autres choses, dans leur capacité à exprimer les très grands nombres.

Ainsi pour la HP-48G, le plus grand nombre exprimable est de <1E500. La Sharp paraît plus limitée avec seulement <1E100. La TI-86 fait quant à elle figure de championne des grands nombres avec des possibilités allant jusqu’à <1E1000 !

L’homme simple se pose la question : une telle capacité est-elle utile ?

Pour tenter de répondre concrètement à cette question, j’ai imaginé un énoncé dont le résultat est nécessairement as-tro-no-mique !

Considérons 2 cubes, l’un le plus petit possible, et l’autre le plus gros possible. Et regardons combien de fois le grand contient le petit.

Dimensions retenue pour le petit cube : Quelle longueur d’arête retenir ? L’univers étant illimité, dans le petit comme le grand, il faut bien se fixer une limite, si possible pas totalement éloignée de notre environnement immédiat, pour que l’exercice ne soit pas une stricte abstraction. Cherchons dans notre univers familier la plus petite longueur perceptible ? Le millimètre ? Bien trop grand … le micromètre ? trop petit, invisible même. Pourquoi pas l’épaisseur d’une page de livre ? C’est si fin qu’on peut tout juste la voir, et en même temps, un livre de 200 pages (donc 100 pages réelles), ça fait quand même 1 cm d’épaisseur. Donc c’est décidé, mon cube aura 0.1 millimètre d’arête.

Dimensions retenue pour le grand cube : Les savants fixent l’âge de l’univers à 15 milliards d’années. La distance de 15 milliards d’années-lumière, parcourue par un rayon lumineux depuis la naissance de l’univers jusqu’à maintenant sera ma seconde unité : La longueur d’arête de mon très gros cube sera en conséquence de 15 milliards d’années-lumière.

Et donc la question : combien de cubes minuscules contenus dans le gigantesque ?

Avant de sortir la calculatrice, il est nécessaire de convertir dans un premier temps les différentes longueurs en une unité de référence, le mètre par exemple.

Petit cube : Ainsi le petit cube de 0.1 millimètre d’arête a pour volume : 0.0001m ^ 3 = 1E-12 mètres-cube.

Gros cube : La lumière parcourtant 300.000 km par seconde, une année-lumière mesure 9,4608E+15 mètres. Le gros cube a donc une arête de 1,41912E+26 mètres et un volume de 2,85797E+78 mètres-cube.

Il ne reste plus qu’à faire la division et là, surprise, pas besoin de sortir la TI-86, ni même la HP-48. La petite EL-512 suffit à exprimer ce nombre absolument colossal : une portion cubique d’univers de 15.000.000.000 d’années-lumière d’arête contient le mini-cube tout juste visible 2,85797E+90 fois !

La preuve est faite, les capacités de ma petite SHARP EL-512 me suffisent 😉

VIEILLES PAGES

Toutes ces images sont une compilation de pages déchirées en leur temps de vieux catalogues avant départ à la poubelle, et d’acquisitions plus récentes (merci internet). J’ai conservé les plus anciennes année après année mais me déclare incapable de dater certaines avec précision. Je ne pense pas m’être beaucoup trompé dans les années indiquées, en tout cas pas de plus d’un an … Les pages étiquetées La Redoute ou 3 Suisses proviennent bien de ces ouvrages. Pour les autres, les souvenirs sont plus flous. Pour les pages CAMIF, peu d’erreurs je pense … Les autres, je ne sais plus. Peut-être Majuscule

LA REDOUTE 1977 – date confirmée

redoute19772

LA REDOUTE 1978 – date non confirmée

redoute19781

redoute19782

LA REDOUTE 1979 – date non confirmée

redoute19791redoute19792

La Redoute – Automne-hiver 1980 – date confirmée

LA REDOUTE 1979 ? – date non confirmée

redoute19802

Les 3 Suisses 1979 ? – date non confirmée

3suisses19801

3 SUISSES 1980 ? – date non confirmée

3suisses19802

LA REDOUTE 1981 – date non confirmée

redoute19811redoute19812

LA REDOUTE 1982 – date non confirmée

redoute19821

redoute19822

La Redoute – Printemps-été 1983-1 – date confirmée

La Redoute – Printemps-été 1983-2 – date confirmée

La Redoute – Automne-hiver 1985 – date confirmée

CAMIF 1985 ou après – date non confirmée

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CAMIF 1986 ou après – date non confirmée

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La Redoute – Printemps-été 1986 – date confirmée

CAMIF 1987 ou après – date non confirmée

camif1camif2

Catalogue bureautique divers 1990 ou après – date non confirmée

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Catalogue bureautique divers 1988 ou après – date non confirmée

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LIVRE « Nouveau jeux pour votre calculatrice … »

Livre offert par mon père fin des années 70 … Les calculatrices avaient déjà évolué au point que l’ancienne Triumph représentée en couverture me paraissait déjà incroyablement archaïque. J’ai pu me procurer cette très jolie machine bien des années plus tard …

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PSION 5

PSION5

Que fait donc ici cet étrange appareil ? Ce n’est pourtant pas une calculatrice …

Sorte d’ancêtre éloigné du smartphone, le PSION fut en 1997 le compagnon high-tech des cadres supérieurs fortunés et chefs d’entreprises.

Le PSION était un ordinateur de voyage, doté d’un système d’exploitation multitâche et de bons logiciels bureautiques, une mémoire de masse auxiliaire par carte Compact-Flash, ainsi qu’un clavier mécanique d’une grande qualité et efficacité.

Le PSION était aussi doté de fonctions de calcul, et c’est bien sûr la raison de sa présence ici. Il dispose d’un émulateur de calculatrice scientifique, mais est aussi pleinement programmable dans un langage agréable et ultra puissant.

J’ai fait subir au PSION de 1997 mes tests de calculs habituels et en voici les résultats :

Comme on peut le constater le PSION est bien une véritable calculatrice scientifique performante : 12 chiffres affichés pour 15 de précision interne.

Logiquement une excellente précision : valeur résiduelle après cumul des 360 premiers sinus : -1,58484336765E-14, soit le meilleur classement de mon parc, juste devant la moderne CASIO FX-9750GII; et deuxième au test Forensics, juste après la CANON F-720i, machine de 24 chiffres internes.

Rapidité : 4 secondes pour exécuter le test des sinus, soit 1 seconde de plus que la puissante CASIO FX-9750GII, et à 2 secondes seulement de la HP-30B, machine la plus véloce en 2010, soit un chiffre excellent (TI-89 TITANIUM : 16 sec.).

Le plus grand nombre exprimable par le PSION est <1E309.

En conclusion le PSION 5 mérite incontestablement le respect sur le plan du calcul : puissance (toutes fonctions scientifiques), rapidité incroyable (pas seulement en regard de son âge), précision de premier plan.

J’ajoute que le PSION est alimenté par deux simples piles AA, que son écran est tactile (stylet ou doigts) et que sa définition d’écran est d’un extrême finesse.

Si beaucoup de smartphones proposent aujourd’hui des fonctions de calcul, le PSION a un statut à part, notamment en raison de ses belles capacités de programmation, de sa parfaite autonomie aujourd’hui (les Palm contemporains à batterie spécifique ont depuis longtemps disparu), en un mot de la pertinence de son concept. En ce sens, il se rapproche selon moi des Ordinateurs de Poche Basic des années 80.

Machine de rêve en 1997, son prix d’environ 6000 Francs (+/- 1000 Euros) la réservait aux VIP fortunés. Heureusement on peut encore se procurer le PSION de nos jours en occasion pour un prix intéressant (+/-100 €). J’ai lu mais n’ai point vérifié que le modèle 5 MX offre un meilleur contraste d’écran. Le mien en tous casn’est vraiment utilisable qu’avec le rétro-éclairage.

PSION5-3

Factorielle 73!

Une dizaine de marques différentes, peut-être plus encore, certaines prestigieuses, pour la même machine ! Seul l’habillage change.

Elles sont contemporaines : début des années 1980, et ont absolument les mêmes fonctionnalités, avec la caractéristique d’une capacité d’affichage de <1E107 et un 11e chiffre significatif quand on demande la conversion en degrés, minutes, secondes d’un nombre de 7 chiffres + 3 décimales.

Il existe d’autres habillages et d’autres marques encore (dont une étonnante Aristo M 800 qui possède un symbole LCD différent).

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Les machines à affichage jaune ont cet afficheur identique

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La LOGITECH LC90S a un afficheur plus récent, gris, aux symboles et segments finement retravaillés.

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La PHILIPS est probablement la plus récente de toutes. Le dessin des segments a encore légèrement évolué par rapport à la LOGITECH.

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La famille et ses 11 membres (pour l’instant car elle ne cesse de s’agrandir à mesure que d’anciens modèles réapparaissent)

Comme on peut le voir, chaque marque revisite le concept en créant un modèle propre, au lieu de simplement apposer son label sur une machine d’aspect unique.

On voit ainsi des claviers à 35 touches, d’autres à 37 ou 38 … Certaines ont la touche HYP, d’autres s’en passent (toutes d’ailleurs peuvent accéder aux fonctions hyperboliques avec juste la touche F ou F2). La fabrication est aussi différente, avec des claviers aux touchers différents, des compartiments à piles spécifiques, des tailles qui vont de confortables (MBO) à minuscule (PANASONIC 1433).

Mais certaines caractéristiques sont immuables : toujours un interrupteur et un seul, à gauche ou à droite, jamais de mémoire permanente, jamais d’extinction automatique, des résultats absolument identiques jusque dans les ultimes décimales. Il n’est pas possible de trouver une seule fonction qu’une machine posséderait et pas les autres. Pour les touches offrant deux fonctions, les couples de légendes se retrouvent immuablement d’une machine à l’autre.

Le processeur est le Nec D1856G. Les lieux de fabrication sont principalement Taiwan, mais on voit parfois le Japon ou la Corée.

Quelle marque commanda à l’origine la toute première machine à un obscur constructeur asiatique ?  MBO ? ADLER ? J’ai cru longtemps au prolifique TOSHIBA, avant de
me résigner au constat qu’aucun modèle de ce grand constructeur ne se rencontre au sein de cette famille.

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ANTARES P200 OLYMPIA55-2

CASIO GRAPH 65

En 2002, CASIO tenta une nouvelle carrosserie pour ses calculatrices graphiques.

Ici point d’arête vive, tout est courbes dans cette GRAPH 65. Peut-être un peu trop, cette forme n’ayant pas perduré.

Sur le plan des fonctions, c’est une très classique CASIO, avec cependant, une dernière fois, le superbe écran à trois couleurs.

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Liens sur les calculatrices

BASES DE DONNÉES
CALCUSEUM
VINTAGE CALCULATORS WEB MUSEUM
MYCALCDB
MUSEUM OF POCKET CALCULING DEVICES
DENTAKU MUSEUM
EPOCALC
SITES SPECIALISES
DATAMATH CALCULATOR MUSEUM : Autour des calculatrices Texas-Instruments
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PSION 3A

Au cours de la décennie 80 se déroula un phénomène appelé « ordinateurs de poche ». Ces appareils prenaient la suite des calculatrices programmables, dont le concept semblait devenu obsolète.

Les Ordinateurs de Poche permettaient le calcul, y compris scientifique, mais surtout se programmaient. Leur langage BASIC était moderne, puissant, alphanumérique comme leur clavier qui évoquait celui d’un ordinateur.

En 1993, alors que la mode des Ordinateurs de Poche était éteinte, le constructeur PSION sortit un appareil d’une toute autre philosophie.

Il s’agissait d’un assistant personnel, permettant le gestion de fiches ou d’agendas, mais aussi le travail bureautique sous des applications dédiées.

Un environnement de calcul était disponible, mais aussi de programmation, en OLP3.

Avec le recul, je pense possible de regarder cet appareil complètement autonome (alimenté par 2 piles AA) et doté d’un puissant langage apparenté au BASIC, comme un successeur des légendaires Ordinateurs de Poche des années 80.

Psion3A

Une petite astuce : comment casser à coup sûr et définitivement les deux fines charnières d’ouverture.

On accède au logement des piles en basculant la porte arrondie. Cette action, ainsi que l’extraction des piles et l’insertion de nouvelles est simple mais exige des gestes assez fermes. Si par malheur ces opérations sont réalisées le PSION ouvert, les forces vont se répercuter en direction des charnières, situées juste derrière, et leur fragilité vous fera entendre un très léger bruit de cassure, le PSION est bon pour la poubelle. En conclusion, tout accès au logement des piles doit se faire appareil bien refermé.

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