PSION 3A
Au cours de la décennie 80 se déroula un phénomène appelé « ordinateurs de poche ». Ces appareils prenaient la suite des calculatrices programmables, dont le concept semblait devenu obsolète.
Les Ordinateurs de Poche permettaient le calcul, y compris scientifique, mais surtout se programmaient. Leur langage BASIC était moderne, puissant, alphanumérique comme leur clavier qui évoquait celui d’un ordinateur.
En 1993, alors que la mode des Ordinateurs de Poche était éteinte, le constructeur PSION sortit un appareil d’une toute autre philosophie.
Il s’agissait d’un assistant personnel, permettant le gestion de fiches ou d’agendas, mais aussi le travail bureautique sous des applications dédiées.
Un environnement de calcul était disponible, mais aussi de programmation, en OLP3.
Avec le recul, je pense possible de regarder cet appareil complètement autonome (alimenté par 2 piles AA) et doté d’un puissant langage apparenté au BASIC, comme un successeur des légendaires Ordinateurs de Poche des années 80.
Une petite astuce : comment casser à coup sûr et définitivement les deux fines charnières d’ouverture.
On accède au logement des piles en basculant la porte arrondie. Cette action, ainsi que l’extraction des piles et l’insertion de nouvelles est simple mais exige des gestes assez fermes. Si par malheur ces opérations sont réalisées le PSION ouvert, les forces vont se répercuter en direction des charnières, situées juste derrière, et leur fragilité vous fera entendre un très léger bruit de cassure, le PSION est bon pour la poubelle. En conclusion, tout accès au logement des piles doit se faire appareil bien refermé.