
Calculatrice typique de la production TRIUMPH, marque fusionnée peu de temps après avec ADLER. Toutes les machines de ces constructeurs ont un point commun : le bleu du PLUS, le rouge du MOINS, le jaune des touches d’EFFACEMENT.
La TRIUMPH est ancienne. Probablement de 1976 au plus tard. Déjà à chiffres verts, mais encore dans ce gros bloc de plastique noir qui lui donne un air superbement primitif.
Une plaque métallique constitue à la fois le dos et les côtés de la calculatrice. La plaque coulisse vers le haut, libérant le logement des 4 fines piles de type AAA et dévoilant à cette occasion le numéro de série.
La TRIUMPH 81S n’est pas une calculette basique. L’examen des touches carrées aux légendes magnifiques révèle la présence de Pi, l’inversion de signe, et l’échange des registres de calcul X-Y, cette dernière fonction apportant de la souplesse lors des calculs. A noter aussi la présence d’un sélecteur de décimales dans le prolongement de l’interrupteur !
La touche de pourcentage fonctionne selon le principe suivant, qui n’est pas le plus pratique selon moi : ainsi pour ajouter 23% à 87, la séquence à taper est 87 X 23 % +
Beaucoup de machines utilisent ce protocole mais pas toutes. Ainsi la vieille TI-2500 DATAMATH demanderait pour cet exemple la séquence suivante : 87 + 23 % = tout naturellement.
Mais si toutes les calculatrices étaient identiques, où serait l’intérêt ?
Mes remerciements à Gege
