PHILIPS SBC-1745
A première vue on jurerait qu’il s’agit d’une CASIO. Eh bien non, c’est une PHILIPS, construite autour d’une électronique qui évoque la CANON F-73.
Machine programmable, comme revendiqué en façade. Mais programmes (deux maximum) ne pouvant dépasser ensemble la limite de 45 petits pas. Aucune visualisation du programme, des contrôles de saut (GOTO) peu souples. Tout comme pour la CANON, il faut une bonne dose de motivation pour programmer la PHILIPS.
Les fonctions de calculs sont nombreuses : conversions d’unités, bases de numérations, statistiques à 2 variables, il ne manque pas grand-chose. Et tout ça dans un boîtier épais de 8 mm maximum. Revers de la cure minceur, des piles bouton « taille basse » LR43 peu courantes.
La PHILIPS ici en photo présente une bizarrerie : les trois touches SIN COS et TAN « plantent » systématiquement la machine. Après plantage, il est nécessaire d’ôter puis de remettre en place les piles. Le plus curieux est que les fonctions réciproques SIN-1 COS-1 TAN-1 fonctionnent très bien, elles utilisent pourtant les mêmes touches, juste précédées d’un appui de F. Idem pour le mode hexadécimal où les 3 touches sont opérantes et font bien apparaître A, B et C …
Enfin je ne parviens pas à tirer quoi que ce soit de la touche de pourcentage, totalement inopérante. A noter que sur la CANON, il s’agit d’une fonction pourcentage classique, tandis que la légende de la PHILIPS indique un Delta%, fonction différente, ce qui n’est pas très logique vu la parfaite similarité des deux modèles.
Ci-dessous côte-à-côte les sœurs Philips 1745 et Canon F-73P.