SANYO CZ-2172
L’originalité de la SANYO CZ-2172 provient incontestablement de son afficheur. Ici point de chiffres fluorescents verts ni de courantes diodes électroluminescentes avec leurs fins filets rouges.
Nous trouvons à la place un type particulier de LED montrant de larges et tremblotants chiffres rouges.
SANYO a produit plusieurs modèles sur ce schéma : la volumineuse CZ-2171 par exemple, ou encore la CZ-0111.
La forme des digits 6 et 9 est également différente, ainsi que le symbole d’erreur, un petit carré (sans doute le « O » de Overflow) à gauche pour la 2172).
La CZ-2172 ne possède pas la mise en veille d’affichage automatique de la CZ-0911, ni sa touche de changement de mode angulaire. Elle doit donc être un peu plus ancienne, et produite vraisemblablement autour de 1976.
La différence la plus visible entre les deux machines concerne le nombre de chiffres affichables : 8 pour la 0911, et 10 pour cette 2172. Point de chiffres de garde et donc 10 chiffres réels, mais une précision somme toute intéressante.
Dans l’article consacré à la SANYO CZ-0911, je m’étais interrogé sur la signification de « Scientific 84 » mentionné en façade. La CZ-2172 se prétendant quant à elle une « Scientific 102 » je puis désormais y voir un peu plus clair : le 8 de 84 signifie 8 chiffres, tandis que le 10 de 102 en évoque 10.
Recentrons-nous sur la CZ-2172. On peut constater que les fonctions scientifiques disponibles constituent un minimum. Point de parenthèses, et même pas d’élévation au carré. C’est une 35 touches et rien de plus. Concernant le petit carré montrant la condition d’erreur, celle-ci n’est pas bloquante, ce qui est plutôt inhabituel. Par exemple tenter de calculer l’inverse de 0 (touche 1/x) placera bien la machine en situation d’erreur. Mais point besoin d’en sortir par appui sur la touche C. Il suffit juste de reprendre les calculs comme si de rien n’était. En procédant au test Forensics, qui permet de déceler une « signature » des circuits, on trouve la valeur de 8,999670079. C’est exactement celle d’une autre machine fort différente d’aspect, et pourtant de parenté plus que probable : la contemporaine OLYMPIA CD 603. Outre le résultat au test, l’OLYMPIA possède les mêmes fonctions, le même nombre de touches, et a la même manie de fonctionner en permanence en format scientifique, affichant toutes les décimales possibles, même s’il s’agit d’une ribambelle de zéros.





