OLYMPIA CD 603

L’OLYMPIA CD 603 n’est pas une machine de poche. Sa taille, son poids, son alimentation par secteur sont bien les caractéristiques d’une calculatrice de bureau.

Sa taille est toutefois réduite, et la disposition des touches rappelle le monde de la machine de poche. Son allure générale fait aussi penser à certaines productions russes.

Cette Olympia possède de nombreuses fonctions scientifiques, ce qui est rare pour une machine de bureau. Trouvera-t-on d’autres curiosités en grattant un peu ? Et d’abord quel est son âge ? Il est difficile de trancher. Une séance de recherche positionne le curseur sur la période 1975-1976. Le comportement est moderne, à l’exception de l’élévation à la puissance d’un nombre négatif, qui n’est pas gérée. Fait curieux, dans ce cas la condition d’erreur se manifeste lors de l’appui sur la touche ÉGAL et non en cours d’opération comme c’est plus généralement le cas. Nous n’aurions donc pas affaire ici à un blocage interne en phase de calcul mais à une volonté préprogrammée de signaler une incohérence à l’utilisateur plutôt que de donner le résultat trouvé par la machine. C’est spéculatif malgré tout.

L’Olympia partage-t-elle son électronique avec d’autres ? Un calcul d’arrondis permet de déceler une électronique visiblement commune avec la SANYO CZ-2172, machine cette fois de poche. La SANYO a d’ailleurs en commun une autre caractéristique moyennement agréable : la notation scientifique permanente avec affichage de toutes les décimales, fussent-elles une ribambelle de zéros inutiles.

A l’usage, l’Olympia CD 603 est une très belle et agréable machine. Son maniement est le plus naturel qui soit, la seule surprise pouvant venir du clavier aux touches à la course longue et spongieuse.

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