PRIVILEG 585 D-E-NC

PRIVILEG fut une marque prolifique des années 75-80. Les calculatrices vendues par correspondance sur le catalogue allemand QUELLE étaient souvent de marque PRIVILEG.

Parmi elles cette 585, scientifique typique de cette époque, vraisemblablement 1978, dont toutes les fonctions – peu nombreuses il est vrai – sont accessibles d’une seule touche. Un confort appréciable.

La 585 semble fragile. Son clavier procure un toucher peu agréable. La frappe reste cependant fiable. Les filets de peinture de la façade s’effacent facilement, les maniaques du chiffon devant faire preuve de douceur. Dernier grief, la précision est basique (8 chiffres de précision interne).

La mémoire a son témoin : un segment du premier digit. Idem pour la fonction parenthèse qui allume un autre segment. Petit détail désuet : quand on enfonce la touche Puissance, le logarithme décimal utilisé apparaît.

Il semble par ailleurs que, habillage excepté, la PRIVILEG soit un clone parfait de la SANTRON 625.

NATIONAL SEMICONDUCTOR 4650

Contrairement à d’autres modèles de la marque, la 4650 n’a pas une logique de calcul reposant sur la notation postfixe. C’est une algébrique classique, à calculs en chaîne, sans priorités.

L’afficheur est d’un type particulier, quoique non rarissime : les digits sont des LED rouges à segments, eux-mêmes constitués de quatre micro-segments ainsi que le révèle un examen à la loupe.

La capacité de calcul semble de 8 chiffres mais là encore, une subtilité : un 9e chiffre peut être pris en compte, après avoir été automatiquement arrondi à 0 (si <5) ou 1 (si>4).

Concrètement
10000000 + 0.4 = 10000000
tandis que
10000000 + 0.6 = 10000001.

Des tests de précision donnent des résultats plutôt bons. Machine de très bel aspect, la 4650 partage sa ligne avec au moins 2 sœurs : 4660 et 4640.

TEXAS-INSTRUMENTS SR-51A

TI-SR51A-2

Scientifique complète produite dès juin 1975. La SR-51A est rapide, puissante, très précise (13 chiffres en interne, 10 affichés). La qualité de fabrication est excellente, ce qui lui permet de fonctionner en 2024 comme au premier jour (avec câble 220V car les accus sont morts depuis longtemps).

J’ai réalisé un test de précision, consistant à cumuler les sinus de 1° à 360°, par appuis successifs sur les touches Σ+ et sin, et ce 360 fois de suite. Au cours de cette frappe interminable, pas un seul incident de clavier n’est survenu. La conduite de ce test aurait été purement et simplement inimaginable avec mes TI-57, 58 et 59, pourtant de génération plus récente, les claviers étant devenus trop défaillants.

Parmi les fonctions disponibles, un étonnant dispositif de conversions d’unités accessibles par appui sur 2nd + un code à 2 chiffres. Les codes sont consultables au dos de la calculatrice.

Trois mémoires, dont les adresses sont inexplicablement multiples (par ex. la mémoire 2 = la mémoire 8 = la mémoire 0).

Le modèle « A » est de présentation plus simple et était sans doute plus abordable financièrement que la 51 « tout court », cette dernière étant devenue une véritable rareté de collectionneur.

TEXAS-INSTRUMENTS SR-56

 

TI-SR56-2

Belle machine programmable de l’époque 1976. La SR56 est l’ancêtre de la fameuse TI-57. Elle ne connaît pas les sous-programmes de la TI-57 et n’accepte pas les codes combinés mais a 100 pas de capacité programme et 10 mémoires, plus le registre t de test.

Avant de découvrir récemment la vieille SR-56, mes repères historiques s’arrêtaient à la TI-57 que je considérais déjà comme un véritable dinosaure, avec son affichage LED rouge primitif, son clavier mort de fatigue depuis longtemps, sa mémoire minuscule.

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une gamme plus ancienne encore, les SR-56 et SR-52, SR-50 et 51 notamment. Et paradoxe : matériellement, ces machines ont mieux encaissé les outrages du temps que les cadettes. La SR-56 est très bien construite. Le mécanisme du clavier est fiable, année après année. Il est pourtant conçu sur le même principe : des dômes métalliques à déclic, d’aspect différent cependant.

Dernière bonne surprise : la vitesse. La SR-56 se montre deux fois plus rapide qu’une TI-57.

PRIVILEG 583D-E

La marque PRIVILEG était coutumière des catalogues de vente par correspondance allemands.

La PRIVILEG 583D-E est une scientifique typique de la production de l’époque 1976-1978. On trouve des fonctions basiques (pas de touche de changement de signe). L’affichage est de 8 chiffres (tout autant en précision interne) pour une précision de calcul logiquement moyenne.

A noter un témoin d’occupation : le segment central du premier digit clignote lors d’un calcul.

LOGITECH LC-60D

LOGITECH-LC60D

Machine pourvue d’une étrange carapace que cette LOGITECH. A part le logo, aucune information, tant sur la machine qu’au dos n’est susceptible de nous renseigner sur les références du modèle. Après recherches, il s’agirait cependant de la LC-60D. L’époque de production doit remonter à 1978/1979.

La LC-60D est moderne (touches évoquant le début des années 80) et archaïque à la fois. Ainsi des légendes de touches parfois spécifiques et inconnues par ailleurs, mais aussi les indicateurs peints sur la vitre d’affichage repérant les digits et symbole d’erreur ou signe.

La Logitech est plutôt puissante (5 mémoires, fonctions scientifiques assez complètes). Une particularité avec la touche HYP, qui au delà des fonctions trigonométriques hyperboliques, sert à la limitation des décimales lorsque combinée à une touche numérique.

COMMODORE SR-9120D

COMMODORE9120

Commodore a produit beaucoup de modèles et variantes au cours des années 70. Ainsi, cette sublime et parfaitement opérationnelle 9120D qui existe aussi en noir, et avec des touches fines. Celle-ci est la grise à touches larges.

L’afficheur à diodes rouges permet de situer le modèle autour de 1975. Cette 9120D fonctionne avec une simple pile 9V, ce qui la rend pleinement utilisable aujourd’hui.

Une petite observation sur les calculatrices Commodore : les trois touches bleues d’exposant, dont deux permettent de décaler le point décimal. Une marque d’identité.

COMMODORE SR-9120-2

MELCOR SC-615

MELCOR615

Cette MELCOR fut en son temps (1974/1975 ?) une calculatrice scientifique comme on les concevait alors : fonctions trigonométriques et inverses, logarithmiques et inverses, travail sur les angles et pas grand chose d’autre.

Un examen attentif des touches permet de constater une curieuse redondance :

On trouve deux touches de changement de signe, l’une située à gauche de SINUS, l’autre en bas, emplacement classique, touche rouge.

Ces deux touches font exactement le même travail, à savoir changer le signe d’une valeur.

Cette MELCOR est pourvue d’une batterie rechargeable d’un type particulier, un long cylindre contenant 3 accus assemblés NiMh 2/3A(*).

Ultime caractéristique pittoresque : l’interrupteur à basculement axial, qu’on retrouve sur d’autres MELCOR.

MELCOR615-2

(*) Ci-dessous le lien vers un article hébergé par www.silicium.org

http://www.silicium.org/forum/viewtopic.php?f=22&t=44293

SANYO CZ-0111

SANYO-0111-1

L’originalité de cette scientifique produite autour de 1976 : un afficheur à chiffres rouges pas tout-à-fait classique. A chaque digit correspond un élément isolé sur la carte-mère. Ces chiffres sont très agréables, plus épais que des LED ordinaires, et légèrement tremblotants.

Voir aussi ici la SANYO CZ-2172, machine à la fois proche et différente de la CZ-0111.

 
SANYO-0111-2

SHARP EL-5800

Un design partagé par plusieurs machines de ce grand constructeur : Façade métallique et fins interrupteurs latéraux.

Pas de grandes prétentions techniques pour cette petite scientifique de 1976, qui montre en façade un bien sage logo « 20 fonctions« . Quelques années plus tard, des modèles positionnés à peine plus haut en revendiqueront volontiers plusieurs centaines. Mais comment s’y prendre pour recompter ? SHARP fait parfois figurer dans ses manuels le décompte exact des fonctions. Celui de la 5800 indique juste, en regard d’une rubrique « Calculs« , la liste suivante :

Quatre opérations arithmétiques, Calculs avec constante, Calcul des carrés, Calcul des puissances, Calcul à mémoire, Fonctions trigonométriques, Fonctions trigonométriques inverses, Fonctions exponentielles, Fonctions logarithmiques, Calcul de Y à la puissance X, Conversions degrés-minutes-secondes en degrés décimaux, Calculs inverses, Calculs de racine carrée, Calculs pratiques.

Si l’on veut relier ce paragraphe au logo « 20 fonctions« , on n’y trouve que 17 fonctions au sens large. En pariant que les constantes comptent pour 4 fonctions, on arrive à 20. Que peuvent bien être les « calculs pratiques » ? Peut-être PI, disponible mais non listé …

Un détail amusant : l’élévation de y à la puissance x fait toujours apparaître de façon furtive le logarithme de y, disparaissant à l’entrée de x. Ce logarithme semble toujours calculé sur 8 chiffres tandis que celui renvoyé par la touche dédiée du clavier n’en renvoie que 7 et serait donc moins précis …

SANTRON 624

SANTRON-624-2
 

Un design étrange, presque dérangeant pour cette énorme SANTRON 624.

Les touches du bas semblent surgies de l’univers Commodore. Celles du haut proviennent d’ailleurs, le tout donnant à cette machine un air hybride impressionnant.

L’alimentation n’est pas à batteries mais à trois piles AA, ce qui en fait une machine autonome, pleinement utilisable de nos jours.

SANTRON-624-3

OMRON 12SR

L’OMRON 12SR est une machine à forte personnalité respirant la qualité de fabrication.

Pourvue d’une logique postfixe, l’OMRON est une scientifique complète à 12 chiffres. La rapidité d’exécution, mesurée, est l’occasion d’admirer un étonnant délire visuel qui s’empare des segments lumineux lors des calculs.

L’OMRON 12SR est connue pour partager son électronique avec d’autres machines recherchées des collectionneurs: APF Mark 55, Privileg SR-54NC, EMERSON E12 et CORVUS 500.

ARISTO M75

ARISTOM75

Les ARISTO se ressemblent toutes un peu. Elles furent fabriquées en Allemagne par ce constructeur réputé aussi pour ses règles à calcul.

Mise à part l’absence de gestion d’un affichage en exposant de 10, la M75 est une scientifique classique, au design typique de la marque.

Ci-dessous à droite l’Aristo M75 et sa grande sœur M85.

ARISTO86

MBO ALPHA 2000

Une calculatrice scientifique typique de la fin des années 70. La technologie d’affichage est le VFD classique (Vacuum Fluorescent Display), concrètement : de grands chiffres verts.

Les chiffres verts succèdent aux LED (Light Emitting Diode), petits chiffres rouges très gourmands en énergie. L’autonomie procurée par le procédé VFD était maintenant de quelques centaines d’heures. Bientôt les LCD (Liquid Crystal Display) tiendront des milliers d’heures.

BROTHER 712SR

Brother a produit de très belles machines. Parmi elles, cette 712, scientifique typique de 1976, à 10 chiffres d’un vert sombre et aux fonctions scientifiques classiques.

Le clavier est d’excellente qualité.

La machine photographiée ici a une histoire peu banale : Je l’ai achetée à un vendeur bulgare qui la tenait d’un étudiant norvégien d’origine chinoise.

Alors qu’on aurait pu espérer son périple terminé, voilà que c’est maintenant son image qui se trouve propagée à travers la toile. Une véritable star, ma 712.

TEXAS-INSTRUMENTS TI SR-52

Une des toutes premières calculatrices scientifiques programmables.

Produite à partir de 1975, la SR-52 est une machine alors très puissante. Parmi ses capacités de programmation: les sauts, tests, drapeaux, l’adressage indirect et 224 pas de programme disponibles.

La SR-52 sera une des rares calculatrices à posséder un périphérique intégré de lecture/écriture de cartes magnétiques.

Ce dispositif permettra de compenser la volatilité de la mémoire, mais aussi de profiter de bibliothèques de programmes, voire s’en constituer.

Question esthétique, la SR-52 est brutale. Ses dimensions sont très importantes, notamment l’épaisseur et le poids (machine de poche ?).

Pour autant, elle recèle une beauté primitive qui ferait passer une TI-59, après quinze minutes de manipulation d’une 52, pour une fine et élégante machine moderne. C’est dire.

Un défaut de conception, partagé par plusieurs modèles Texas-instruments (TI-SR56SR-50, SR-51) de cette génération, porte sur les commutateurs qui laissent en un rien de temps de disgracieuses traces d’usure sur la peinture de façade. Il existe deux façons d’agir sur ces interrupteurs : soit avec l’ongle qui appuie délicatement sur un côté ou l’autre (et on entend un clic de bon augure), soit avec le doigt qui, se sentant invité par les reliefs apparents, appuie en plein milieu de la touche, la déplaçant de force vers la gauche ou la droite. Ce second geste n’est pas le bon, car le bouton n’y répond qu’avec mauvaise grâce, raclant et décapant la peinture définitivement en quelques allers-retours.

C’est dommage car la qualité générale de la machine est excellente, le clavier notamment est sans faiblesse, complètement opérationnel aujourd’hui encore, contrairement à celui de la cadette TI-59. Ce constat de bonne qualité de construction se retrouve sur toute cette gamme ancienne.

A noter qu’il existe pour la SR-52 une littérature très technique qu’on peut encore dénicher sur le net, où sont documentées certaines fonctions pointues ou cachées. Une machine de spécialistes.

Commodore 5R39 – Commodore SR-7919R

commodore-7919-1       Commodore_7919-2

Deux modèles contemporains et très contrastés : l’un est énorme, avec les touches numériques les plus larges jamais vues, l’autre est minuscule.

Les deux machines sont scientifiques. L’une a été voulue confortable, avec des touches et fonctions bien accessibles et afficheur généreux. L’autre, la SR-7919 était faite pour voyager dans une toute petite poche. Avec ses 19 boutons, il faut constamment user de la touche F pour en obtenir l’équivalent de 37 en tout !

Avec le temps les plastiques de la 5R39 ont un peu jauni mais le côté droit, préservé, montre combien cette machine devait être belle à son époque (1976).

 
 

COMMODORE 899D et 899A

Deux calculatrices proches, les Commodore 899A et 899D. Alimentées toutes deux par une simple pile 9V, ces calculatrices de 1976 peuvent être utilisées de façon autonome.

Voilà très longtemps, sur les pages calculatrices du catalogue La Redoute, j’avais remarqué un petit encart (reproduit ci-dessous) dans lequel une calculatrice servait de démonstration à un support recevant la machine positionnée à 45 degrés. La calculatrice n’était représentée que de trois quarts, de sorte qu’elle n’était pas identifiable, en plus d’être minuscule sur la photo. Le modèle n’était pas vendu dans le catalogue. On pouvait compter les touches, il était supérieur à ce qu’on trouvait sur les autres calculettes 4 opérations proposées. Je n’ai identifié ce modèle que bien plus tard. C’est vrai qu’elle est plus qu’une 4 opérations, c’est une semi-scientifique, comme Commodore en a proposé sous de multiples versions.

Ci-dessous l’encart du catalogue La Redoute (1978 ?) avec une calculatrice bien mystérieuse.

Commodore 899A

Commodore899D

COMMODORE SR-8120D

Une Commodore pas courante du tout, scientifique à chiffres rouges (LED) de l’époque 1976.

Peu de fonctions tout de même, notamment pas de touche dédiée à l’élévation au carré ou à la racine carrée, il faut pour cela passer par les puissances et racines nièmes.

La machine est alimentée par une simple pile 9V, on peut donc l’utiliser au quotidien sans fil à la patte.

ADLER-80CS

ADLER80CS

Une quête de collectionneur. Voilà bien longtemps je reçus en cadeau le livre Nouveaux jeux pour votre calculatrice de poche. En cette fin des années 70, où les calculatrices intriguaient et apparaissaient dans les foyers, ce type d’ouvrage proposait des devinettes arithmétiques de toutes sortes pour s’amuser avec sa machine. Sur la couverture bleue de l’ouvrage, une impressionnante Triumph-Adler. Cette petite machine avait un air littéralement préhistorique.

Ces vieilles ADLER montrent souvent leur vocation utilitaire, voire professionnelle dont témoignent les sélecteurs dont elles sont souvent pourvues. La 80CS est une semi-scientifique, avec les touches PI, 1/X, l’élévation à la puissance.

 

LIVRE-ADLER

TEXAS-INSTRUMENTS TI-51 III

TI51III

La TI-51 III m’a longtemps intrigué. Si la TI-57 était visible partout, je n’avais en revanche jamais entendu parler d’une 51 III, grande inconnue de mes boutiques locales.

La TI-51 III fut pourtant très diffusée. Elle est programmable comme la TI-57 mais de façon bien plus sommaire : 32 pas et bien peu d’instructions de contrôle. La 51 est plutôt un couteau suisse, permettant les statistiques, la régression linéaire, les factorielles, la trigonométrie hyperbolique, les constantes, conversions, et aussi une possibilité de programmation. Elle partage le bloc accumulateur et le câble de la TI-57.

COMMODORE SR-4120D

COMMODORE 4120

Une version de la Commodore 4148, à touches larges.

Une superbe machine, en état de marche malgré ses presque 50 ans. L’un des intérêts des machines de cette marque réside dans la simplicité de conception : démontables complètement très facilement, sans accroches internes qui demanderaient trois mains pour s’écarter. Le mécanisme du clavier : des ressorts hélicoïdaux coniques (comme dans les sommiers, juste en plus petit ;-)). Tout se démonte et se remonte sans souci. Et ça fonctionne comme au premier jour. Excepté les blocs accus qui sont morts dans toutes ces machines depuis longtemps. Il faut donc l’adaptateur secteur, le même pour toutes les machines de ce type, là encore pas de soucis (jamais trop longtemps par principe car certaines machines peuvent être endommagées par un branchement sans bloc accu).

Je ne suis pas du nom exact de cette machine. Quand j’examine sa plaque d’identification au dos, il y est inscrit SR-4148. Pourtant je ne trouve pas trace de 4148 à touches larges. Cette Commodore pourrait très bien être une SR-4120D. Ces deux machines se ressemblent beaucoup, de sorte qu’il est possible qu’un dos de 4148 ait un jour remplacé celui de ce qui serait alors une 4120D qui ne dit pas son nom. Ma Commodore SR-9190 avait aussi un dos de 4148 quand je l’ai acquise.

[ajout du 10 mars 2024]

J’ai longtemps proclamé que les vieilles Commodore étaient increvables. Aujourd’hui je constate que 3 ou 4 de mes belles Commodore refusent désormais de fonctionner. Leur électronique apparaît en mauvais état, les câbles se détériorent, le vert de gris prolifère, le temps passe …

COMMODORE SR-4148R

COMMODORE SR-4148-1

La Commodore 4148, une des calculatrices les plus répandues de ce constructeur prolifique des années 70.

Les calculatrices Commodore ont longtemps hanté mes souvenirs. Elles sont associées aux catalogues de vente par correspondance des années 70 où elles apparaissaient régulièrement.

Voilà une vingtaine d’années, je me suis décidé à en retrouver mais sans succès, elles semblaient enfouies à jamais dans les tréfonds du passé, condamnées à rester des souvenirs furtifs et imprécis.

Internet permet des choses incroyables, littéralement sacrilèges, comme ouvrir des portes temporelles par lesquelles la main peut se saisir d’objets ancrés dans un autre temps.

J’ai pu ainsi me procurer ma première Commodore. D’autres suivront car je conserve un attachement personnel à cette marque ancienne.

COMMODORE4148-2

COMMODORE SR-1800

Une très grosse bête que cette Commodore SR-1800. Des fonctionnalités qui ne la distinguent pourtant guère de ses homologues scientifiques de la marque.

Contrairement à ses aînées de corpulence équivalente, l’affichage est à chiffres verts, à autonomie donc bien meilleure que sur les modèles à LED (petits chiffres rouges).

Il existe plusieurs versions de la 1800, à accus rechargeables, tous morts depuis longtemps, ou bien à piles classiques. C’est le cas de celle-ci, qui peut donc malgré son âge (époque 1976) rendre des services au quotidien. Elle affiche 8 chiffres mais calcule en interne sur 12. A noter qu’il m’est arrivé de posséder une rare 1800 à touches larges, telles celles de la SR-4190.

Une astuce qui permet d’évaluer le degré d’utilisation d’un modèle : la légende verte x↔y placée juste sous l’interrupteur, souvent estompée, parfois effacée, rarement intacte. Selon ce principe, je puis dire que la mienne a rendu de bons et loyaux services.

Commodore1800

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