Catégorie : MACHINES ANTIQUES
COMMODORE SR-9120D
MELCOR SC-635
MELCOR SC-615
Un examen attentif des touches de cette MELCOR (1974/1975) permet de constater un détail curieux :
On trouve deux touches de changement de signe, l’une située à gauche de SINUS, l’autre en bas, emplacement classique, touche rouge.
Ces deux touches font exactement le même travail, à savoir changer le signe d’une valeur. Cette MELCOR est pourvue d’une batterie rechargeable d’un type particulier, un long cylindre contenant 3 accus assemblés NiMh 2/3A(*).
(*) Ci-dessous le lien vers un article hébergé par www.silicium.org
http://www.silicium.org/forum/viewtopic.php?f=22&t=44293
SANYO CZ-0111
Les chiffres rouges de cette scientifique produite autour de 1976 ne semblent pas tout-à-fait classiques. Ils sont plus épais que des LED ordinaires, et légèrement tremblotants.
Voir aussi ici la SANYO CZ-2172, machine à la fois proche et différente de la CZ-0111.
SHARP EL-5800

Un design partagé par plusieurs machines de ce constructeur : Façade métallique et fins interrupteurs latéraux.
Un détail : l’élévation de y à la puissance x fait apparaître de façon furtive le logarithme de y. Ce logarithme semble toujours calculé sur 8 chiffres tandis que celui renvoyé par la touche dédiée du clavier n’en renvoie que 7 et serait donc moins précis …
SANTRON 624
OMRON 12SR

Pourvue d’une logique postfixe, l’OMRON 12SR est une scientifique complète à 12 chiffres. La vitesse d’exécution, mesurée, est l’occasion d’admirer l’étonnant délire visuel qui s’empare des segments lumineux lors des calculs.
L’OMRON 12SR est connue pour partager son électronique avec d’autres machines recherchées des collectionneurs: APF Mark 55, Privileg SR-54NC, EMERSON E12 et CORVUS 500.
AGILIS 505
ARISTO M75
Les ARISTO furent fabriquées en Allemagne par ce constructeur réputé aussi pour ses règles à calcul.
Mise à part l’absence de gestion d’un affichage en exposant de 10, la M75 est une scientifique classique.
Ci-dessous à droite l’Aristo M75 et sa grande sœur M85.
MBO ALPHA 2000
BROTHER 712SR
TEXAS-INSTRUMENTS TI SR-52

Produite à partir de 1975, la SR-52 est une des premières machines programmables. Parmi ses capacités : les sauts, tests, drapeaux, l’adressage indirect et 224 pas de programme disponibles.
La SR-52 sera une des rares calculatrices à posséder un périphérique intégré de lecture/écriture de cartes magnétiques. Ce dispositif permettra de compenser la volatilité de la mémoire, mais aussi de profiter de bibliothèques de programmes, voire de s’en constituer.
Question esthétique, les dimensions de la SR-52 sont importantes, notamment l’épaisseur et le poids.
Un défaut de conception, partagé par plusieurs modèles Texas-instruments (TI-SR56, SR-50, SR-51) de cette génération, porte sur les commutateurs sous l’écran, qui laissent vite de disgracieuses traces de frottements sur la peinture de façade. Il existe deux façons d’agir sur ces interrupteurs : soit avec l’ongle qui appuie délicatement sur un côté ou l’autre (et on entend un clic de bon augure), soit avec le doigt qui, se sentant invité par les reliefs apparents, appuie en plein milieu de la touche, la déplaçant de force vers la gauche ou la droite. Ce second geste n’est pas le bon, car le bouton n’y répond qu’avec mauvaise grâce, raclant et décapant la peinture définitivement en quelques allers-retours. C’est dommage car la qualité de la machine est excellente, le clavier est sans faiblesse.
Il existe une littérature très technique, où sont documentées certaines fonctions pointues ou cachées de la SR-52.
Commodore 5R39 – Commodore SR-7919R
Deux modèles contemporains et très contrastés : l’un est énorme, avec des touches larges, l’autre est minuscule.
Les deux sont scientifiques. L’une a été voulue confortable, avec des touches et fonctions accessibles et afficheur généreux. L’autre, la SR-7919 était faite pour voyager dans une petite poche. Avec ses 19 boutons, il faut constamment user de la touche F pour en obtenir l’équivalent de 37 en tout.
COMMODORE 899D et 899A
Deux calculatrices proches, les Commodore 899A et 899D, de 1976, alimentées par une pile 9V.
Voilà très longtemps, sur les pages calculatrices du catalogue La Redoute, un petit encart (reproduit ci-dessous) montrait une calculatrice posée sur un support inclinable. Contrairement au support, la calculatrice ne figurait pas au catalogue. Je n’ai identifié ce modèle que bien plus tard. C’est une semi-scientifique, une 899D plus précisément.
Ci-dessous l’encart du catalogue La Redoute (1978 ?) avec une calculatrice bien mystérieuse.
Commodore 899A
Commodore 899D
ADLER 81CS
COMMODORE SR-8120D
ADLER-80CS
TEXAS-INSTRUMENTS TI-2550
TEXAS-INSTRUMENTS TI-51 III

La TI-51 III fut très diffusée dans le monde à partir de 1977, sous ce nom ou celui de TI-55. C’est une machine programmable mais de façon plus sommaire que la TI-57 : 32 pas et bien peu d’instructions de contrôle.
La 51 est un « couteau suisse », permettant les calculs de statistiques, la régression linéaire, les factorielles, la trigonométrie hyperbolique, quelques constantes, des calculs de conversions, et aussi une possibilité de programmation.
TI-51 III et TI-57 partagent le même bloc accumulateur ainsi que le câble à bout rouge.
COMMODORE SR-4148R
CITIZEN 852SR

Le constructeur CITIZEN fut très présent dans les années 70. Cette très rare et imposante 852 illustre le style « maison », notamment le bleu ciel des touches. Une machine peu référencée.






























