CASIO FX-50 PLUS

Les calculatrices programmables munies d’une alimentation solaire sont rares.

On peut en conclure que la technologie solaire n’est implantée que sur les machines à « sollicitation légère ». Les programmables, et surtout les calculatrices graphiques en sont généralement dépourvues.

Les cellules ont pourtant fait des progrès. Elles savent depuis longtemps se contenter d’une surface réduite, comme c’est le cas ici. Et personnellement je n’ai jamais constaté le moindre dysfonctionnement d’une alimentation solaire. Technologie très fiable.

Ici le dispositif solaire est tout de même complété par une pile bouton de type LR44.

La CASIO FX-50+ est donc programmable. La capacité de 680 octets n’est pas énorme, en regard du gigaoctet tous azimuts de notre époque, mais pas négligeable du tout. D’autant que la mémoire, divisée en 4 zones indépendantes permet d’héberger quatre programmes différents.

Les fonctionnalités de programme sont les grands classiques d’aujourd’hui : des boucles de toutes sortes, mais pas de gestion des caractères (le Basic est loin). L’alphabet disponible se limite à une dizaine de caractères, ce qui prive de la possibilité d’insérer des messages toujours utiles d’entrée et de sortie.

Doit-on regretter les calculatrices programmables toutes puissantes d’antan ? les Casio FX-602P, les HP-42S … A moins de considérer que la programmabilité des calculatrices a évolué et mûri au cours du temps.

Ainsi l’ancienne TI-59 était pensée comme un véritable ordinateur individuel. Son langage de programmation était purement informatique, le manuel parlait de façon dogmatique des sauts conditionnels, des sous-programmes, de l’adressage indirect.

A cette époque l’informatique familiale prenait forme et les ordinateurs faisaient encore route commune avec les calculatrices. Le point culminant fut l’avènement du Basic, langage commun aux machines de tables et de poche.

Puis les calculatrices (du moins de classe moyenne) s’éloignèrent progressivement de la sphère informatique.

Aujourd’hui, une calculatrice comme la Casio FX-50+ (ou encore la Sharp EL-5250) dispose d’un module de programmation dont l’objet est plus l’aide à la résolution de problèmes répétitifs simples que d’empiéter sur le terrain des ordinateurs. Ce qui n’empêche pas les grosses calculatrices graphiques de proposer encore de langages très puissants (HP-50G, TI 89, HP Prime … ). Il est à noter que la toute première génération des Ti N’Spire a montré, à tort ou à raison, une volonté de penser la programmation autrement, voire de la supprimer purement et simplement (c’était le cas dans les tout premiers modèles de n’Spire (les prototypes ?), les suivants ayant par la suite intégré un module de programmation, restant cependant à l’écart du domaine graphique).

Recentrons-nous sur la CASIO FX-50+, scientifique ultra complète comme on les aime en 2010. Elle dispose de vastes bibliothèques de constantes et d’équations pré-programmées faciles à mettre en oeuvre.

L’afficheur est généreux et bien contrasté. Il est de type Entrée/Sortie, avec une belle ligne supérieure très lisible.

Un petit reproche : on ne peut mettre en marche par la touche AC. Il faut aller chercher le ON tout en haut à droite. Pourtant le OFF est bien sur AC, alors pourquoi pas le ON ?

On l’aura deviné : rien de grave.

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