CASIO FX-7700G

Quand arrive en 1991 la CASIO FX-7700G six ans se sont écoulés depuis la toute première CASIO graphique, la CASIO FX-7000G de 1985. Le règne de la 7000G et de sa petite famille de modèles déclinés, les 60006500750080008500 principalement, s’est déroulé sans nuages, sans concurrence.

Les choses changent au début des années 90, les autres constructeurs sont maintenant sur la ligne de départ. Ils se nomment SHARP avec ses 9200 et 9300HEWLETT-PACKARD et sa redoutable HP-48SX, mais aussi TEXAS-INSTRUMENTS qui entend peser massivement sur le marché avec sa prometteuse TI-81.

C’est aussi ce moment que choisit CASIO pour renouveler sa gamme. La ligne de sa nouvelle 7700G est inédite. Toujours verticale, intégrant l’écran de façon plus agréable et naturelle. Le métal n’est plus de mise excepté la courte plaque arrière recouvrant les 3+1 piles CR2032.

Parmi les nouveautés les plus visibles, nous trouvons six touches F1 à F6 pilotant les fonctions graphiques, un vrai pavé directionnel et une touche dédiée pour la variable graphique.

Une nouveauté importante, qui va permettre d’aérer le clavier, est l’accès à des touches de menus F1 à F6. Et aussi une fonction de poursuite : juste après avoir affiché un tracé, une action sur le pavé directionnel poursuivra le tracé dans la direction souhaitée en modifiant automatiquement les paramètres d’échelle. Dans la famille précédente, les touches directionnelles rappelaient simplement l’entrée initiale. Ici on tapera AC pour quitter la poursuite puis flèche avant ou arrière pour revenir à l’entrée.

La nouvelle CASIO gère les matrices, les courbes polaires ou paramétrées, et montre un impressionnant calcul/affichage d’intégrales.

La mémoire est devenue confortable, avec plus de 4000 pas. Vitesse et langage de programmation sont ceux de la famille 7000G. La notion de zoom, embryonnaire sous la 7000G (factor), est maintenant plus élaborée et peut focaliser sur la zone choisie au moyen du sympathique outil graphique box.

Au passif de cette belle et puissante machine : une consommation élevée qui oblige à changer les piles plus souvent qu’espéré. Les concurrents auront systématiquement recours à des piles AAA. CASIO aussi mais attend encore un peu.

Une consommation qui pose d’ailleurs question. Elle est de 0.22W quand les aînées FX-6000G et 7000G consommaient respectivement 0.03W et 0.07W avec célérité et précision pourtant identiques et meilleur contraste par dessus le marché. Un mystère.

Autre point faible, la peinture s’écaille, surtout en bas de façade. Le couvercle à glissière n’arrange pas les choses. Quelques modèles de cette famille seront concernés.

J’ai acheté ma CASIO FX-7700G fin 1991, à la FNAC des Halles à Paris. Après six ans de FX-6000G, l’effet de nouveauté me parut extraordinaire, avec notamment le menu d’accueil graphique, aujourd’hui bien simpliste mais tellement moderne en 1991.

Ma 7700 a mal vieilli. Outre la peinture écaillée, l’écran s’est fortement assombri voilà deux ans et des cloques y sont apparues. N’ayant pu résoudre le problème, j’ai finalement jeté cette machine irrécupérable et en morceaux. J’ai pu retrouver par la suite un modèle de remplacement en parfait état.

Époque magique où il est tellement facile d’acquérir des modèles du passé.

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