SANTRON 300SR
Encore une belle machine de l’époque 1975/1976. La SANTRON 300SR a un aspect plutôt anonyme. Elle ne semble ni connue ni recherchée. Un modèle à oublier ?
Non bien sûr ! Que nous montre-t-elle de prime abord ? Une silhouette biseautée qui fait penser à Hewlett-Packard, un calage d’affichage à gauche, des chiffres rouges constitués de micro-segments, voilà qui évoquerait bien l’univers de Novus.
Pratiquons quelques tests de calculs poussés pour tenter de déceler la signature de l’électronique. Voilà le verdict qui tombe, nous avons affaire à un processeur de marque Rockwell, le même qui anime la Rockwel Anita 1041 (*), la Sanyo CZ-2172, et l’Olympia CD603. Du très beau monde.
La SANTRON 300SR est une calculatrice simple mais empreinte d’une classe discrète. La courroie, le galbe concave travaillé de la façade en témoignent.
Sur le plan du calcul, dix chiffres plus deux d’exposant (pas de chiffres de garde) pour des calculs scientifiques classiques. La précision est très correcte, la vitesse de calcul dans la fourchette haute. Le clavier, sans déclic, est parfait. Enfin trois piles AA alimentent l’afficheur à diodes.
Une originalité : en cas d’erreur, quatre segments s’allument tout à gauche pour dessiner le « O » de Overflow, (= dépassement de capacité).
(*) Une excellent page qui montre l’Anita.