Catégorie : EPOQUES
TEXAS-INSTRUMENTS TI SR-52

Produite à partir de 1975, la SR-52 est une des premières machines programmables. Parmi ses capacités : les sauts, tests, drapeaux, l’adressage indirect et 224 pas de programme disponibles.
La SR-52 sera une des rares calculatrices à posséder un périphérique intégré de lecture/écriture de cartes magnétiques. Ce dispositif permettra de compenser la volatilité de la mémoire, mais aussi de profiter de bibliothèques de programmes, voire de s’en constituer.
Question esthétique, les dimensions de la SR-52 sont importantes, notamment l’épaisseur et le poids.
Un défaut de conception, partagé par plusieurs modèles Texas-instruments (TI-SR56, SR-50, SR-51) de cette génération, porte sur les commutateurs sous l’écran, qui laissent vite de disgracieuses traces de frottements sur la peinture de façade. Il existe deux façons d’agir sur ces interrupteurs : soit avec l’ongle qui appuie délicatement sur un côté ou l’autre (et on entend un clic de bon augure), soit avec le doigt qui, se sentant invité par les reliefs apparents, appuie en plein milieu de la touche, la déplaçant de force vers la gauche ou la droite. Ce second geste n’est pas le bon, car le bouton n’y répond qu’avec mauvaise grâce, raclant et décapant la peinture définitivement en quelques allers-retours. C’est dommage car la qualité de la machine est excellente, le clavier est sans faiblesse.
Il existe une littérature très technique, où sont documentées certaines fonctions pointues ou cachées de la SR-52.
Commodore 5R39 – Commodore SR-7919R
Deux modèles contemporains et très contrastés : l’un est énorme, avec des touches larges, l’autre est minuscule.
Les deux sont scientifiques. L’une a été voulue confortable, avec des touches et fonctions accessibles et afficheur généreux. L’autre, la SR-7919 était faite pour voyager dans une petite poche. Avec ses 19 boutons, il faut constamment user de la touche F pour en obtenir l’équivalent de 37 en tout.
COMMODORE 899D et 899A
Deux calculatrices proches, les Commodore 899A et 899D, de 1976, alimentées par une pile 9V.
Voilà très longtemps, sur les pages calculatrices du catalogue La Redoute, un petit encart (reproduit ci-dessous) montrait une calculatrice posée sur un support inclinable. Contrairement au support, la calculatrice ne figurait pas au catalogue. Je n’ai identifié ce modèle que bien plus tard. C’est une semi-scientifique, une 899D plus précisément.
Ci-dessous l’encart du catalogue La Redoute (1978 ?) avec une calculatrice bien mystérieuse.
Commodore 899A
Commodore 899D
ADLER 81CS
COMMODORE SR-8120D
ADLER-80CS
TEXAS-INSTRUMENTS TI-2550
TEXAS-INSTRUMENTS TI-51 III

La TI-51 III fut très diffusée dans le monde à partir de 1977, sous ce nom ou celui de TI-55. C’est une machine programmable mais de façon plus sommaire que la TI-57 : 32 pas et bien peu d’instructions de contrôle.
La 51 est un « couteau suisse », permettant les calculs de statistiques, la régression linéaire, les factorielles, la trigonométrie hyperbolique, quelques constantes, des calculs de conversions, et aussi une possibilité de programmation.
TI-51 III et TI-57 partagent le même bloc accumulateur ainsi que le câble à bout rouge.
COMMODORE SR-4148R
CITIZEN 852SR

Le constructeur CITIZEN fut très présent dans les années 70. Cette très rare et imposante 852 illustre le style « maison », notamment le bleu ciel des touches. Une machine peu référencée.
COMMODORE SR-1800
ADLER 88TS
SHARP EL-506A
Membre de la prolifique famille des 506, la 506A est une des plus récentes des superbes Elsimate à façade métallique (1985 ?).
Sur le plan des fonctionnalités, la 506A traite les bases de numération (2 – 8 – 16), les opérateurs booléens, les nombres complexes, un solveur de 3 équations à 3 inconnues, les probabilités sous la courbe de Gauss. Et elle dispose de deux mémoires distinctes.
Revers de son format extraplat : les 2 piles LR44 difficilement accessibles. La machine n’accepte de s’ouvrir qu’après avoir libéré des clips bien dissimulés et fragiles.
PSION 5
Que fait donc ici cet étrange appareil ? Ce n’est pourtant pas une calculatrice.
Sorte d’ancêtre éloigné du smartphone, le PSION fut en 1997 le compagnon high-tech des cadres supérieurs fortunés et chefs d’entreprises.
Le PSION était un ordinateur de voyage, doté d’un système d’exploitation multitâche et de bons logiciels bureautiques, une mémoire de masse auxiliaire par carte Compact-Flash, ainsi qu’un clavier mécanique d’une grande qualité et efficacité.
Le PSION était aussi doté de fonctions de calcul, et c’est bien sûr la raison de sa présence ici. Il dispose d’un émulateur de calculatrice scientifique, mais est aussi pleinement programmable dans un langage agréable et ultra puissant.
J’ai fait subir au PSION de 1997 mes tests de calculs habituels et en voici les résultats :
Comme on peut le constater le PSION est bien une véritable calculatrice scientifique performante : 12 chiffres affichés pour 15 de précision interne.
Logiquement une excellente précision : valeur résiduelle après cumul des 359 premiers sinus : -1,58484336765E-14, soit le meilleur classement de mon parc, juste devant la moderne CASIO FX-9750GII; et deuxième au test Forensics, juste après la CANON F-720i, machine de 24 chiffres internes.
Rapidité : 4 secondes pour exécuter le test des sinus, soit 1 seconde de plus que la puissante CASIO FX-9750GII, et à 2 secondes seulement de la HP-30B, machine la plus véloce en 2010, soit un chiffre excellent (TI-89 TITANIUM : 16 sec.).
Le plus grand nombre exprimable par le PSION est <1E309.
En conclusion le PSION 5 mérite le respect sur le plan du calcul : puissance (toutes fonctions scientifiques), rapidité, précision.
J’ajoute que le PSION est alimenté par deux piles AA, que son écran est tactile (stylet ou doigts) et que sa définition d’écran est d’un extrême finesse.
Si beaucoup de smartphones proposent aujourd’hui des fonctions de calcul, le PSION a un statut à part, notamment en raison de ses capacités de programmation, de sa parfaite autonomie aujourd’hui (les Palm contemporains à batterie spécifique ont depuis longtemps disparu), en un mot de la pertinence de son concept.
Un point important à signaler, le PSION ne calcule par en décimal codé binaire mais en binaire.
Machine de rêve en 1997, son prix d’environ 6000 Francs (+/- 1000 Euros) la réservait aux VIP fortunés.
CASIO GRAPH 65
CANCANS DU CLOCHER
Articles sans lien avec les calculatrices, sans fil conducteur, pêle-mêle, sur tous thèmes, parfois des témoignages, parfois de l’humour voire de la pure fantaisie et qui n’engagent que moi 🙂
Le Roger et la Cindy
Un discours de départ à la retraite
Un vrai visage de l’Homo Sapiens
Petite souris
Un épuisement professionnel
Pourquoi je refuse les jeux de hasard
Oui aux objets enfin plus intelligents
Révélation Glenn Gould
OVNIS
Une gageure orthographique
Oui, l’alcool abolit les réflexes
Le GROOM est-il votre ami ?
Définissons le temps-lumière
Gauche et droite
Le Maroilles pour tous !
C’était quoi être gaucher en 1967 ?
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Mars : L’aura-t-on et veut-on l’avoir ?
Invention de la roue – Suite et fin
Revoir les étoiles
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Noëls d’antan
PLAYTIME time
Un état non ordinaire de conscience
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Renoncer enfin à la chair du homard
En finir avec les mystères galactiques
Verrouillons le numérique
Sale campagne
Passion de la moto




















