Catégorie : MARQUES
CANON F-7
Peut-être la plus belle des machines crées par le géant CANON.
Produite en 1974, la F-7 est antiquité. Elle se montre pourtant moderne tant par un design déjà typiquement Canon que par ses possibilités techniques.
Parmi ces dernières, on peut souligner :
– la gestion des priorités d’opérateurs
– une précision interne de 10 chiffres
– le gestion de la notation avec exposant de 10
– une touche permettant de manipuler des nombres sous forme de fraction
– des conversions d’unités …
Avec la présence de deux mémoires travaillant chacune selon sa philosophie : l’une est un registre de stockage et rappel, l’autre est un registre d’accumulation, avec totalisateur affiché et vidé par le « T » bien connu des additionneuses de bureau. Et aussi une factorielle maximale de 70, avec une mantisse bloquée en erreur exacte et l’exposant de 10 faux.
L’afficheur est un large LED, à 8 + 2 chiffres rouges. Les 7 segments des digits sont constitués de micro-points.
Une autre caractéristique non rendue par la photo est la taille, imposante, de la F-7. Elle dépasse en hauteur la corpulente TI SR-52, et égale la CASIO Graph 100, une machine graphique !
Au delà des caractéristiques, la qualité de conception et de fabrication de la CANON est manifeste. Tout y est parfait, naturel, beau, fonctionnel. C’est aussi le cas de la cassette des piles (AA X 4), dispositif qu’on ôte pour y placer les piles et qui s’enclenche avec un clic rassurant.
Ci-dessous la F7 aux côtés des très verticales TI Nspire et HP-48. Une taille inhabituelle.

KINGSPOINT SC10
MBO ALPHA 1000-1

Sœur de la 2000, la 1000-1 est plus simple, avec moins de touches. Du coup, elles sont espacées, sans fonctions secondaires . La période de production se situe autour de 1977 et 1978.
MBO ALPHA 30
La MBO Alpha 30 date de 1975. L’afficheur est constitué de digits rouges dont les segments ne sont pas de simples barres LED, mais des micro-segments (presque des points). Huit chiffres pour la mantisse et 2 plus petits pour l’exposant de 10.
La machine est rapide, le résultat de la factorielle de 69 est obtenu en une petite seconde. On peut d’ailleurs pousser plus loin puisque la MBO est capable d’outrepasser sa capacité de <1E100 et de donner les factorielles jusqu’à 99 (sous réserve de fermer les yeux devant le symbole d’erreur et de placer mentalement le chiffre « 1 » devant l’exposant de 10.
Le clavier est sûr. L’alimentation est obtenue par 3 piles AA et un dispositif de veille éteint l’affichage au bout de quelques secondes d’inactivité, ne laissant qu’un petit trait rouge à droite.
A noter qu’un témoin spécifique, une barre oblique près du signe MOINS indique qu’on travaille en radians et non plus en degrés.
OLYMPIA CD 603
PANASONIC JE-885U
Une pépite de 1973. Un dessin exceptionnel (qu’on peut ne pas aimer) qui nous replace dans une ambiance art contemporain ou Musée de Beaubourg, une ergonomie « appuyée » avec la place du pouce qui se replie entre clavier et écran pour une prise en main solide.
La courroie renforce l’idée de portabilité, donc de modernisme de cet objet d’un autre temps.
CONTEX D31
Le charme de cette ancienne CONTEX provient à n’en pas douter de son afficheur de technologie Nixie Tube.
Une cellule Nixie Tube est une œuvre de ferronnerie. Dans chaque ampoule se trouvent rangés l’un derrière l’autre dix épais filaments forgés dans la forme de chacun des dix chiffres. Chaque filament s’allume quand vient son tour. Ainsi dans la CONTEX, autant que j’aie pu en juger, les ampoules présentent les chiffres rangés dans l’ordre suivant, du plus proche au plus éloigné : 5,6,2,3,9,0,7,8,4,1. Il est normal que l’oeil décèle des décalages en profondeur d’un chiffre à l’autre. Le clignotement des ampoules oranges lors d’un calcul est un effet remarquable.
L’aspect massif de la CONTEX n’est pas trompeur : Pour des dimensions de 20 X 21 X 6.5 cm, la masse atteint 2 Kg ! A titre de comparaison la HP-97, machine de taille comparable et embarquant un dispositif d’impression ne pèse que 1,2 Kg.
Malgré son âge – fabrication Danoise remontant à 1972 – la CONTEX s’utilise de la même façon qu’une calculette d’aujourd’hui.
ARISTO M85
AGILIS
Il s’agit ici de ma toute première calculatrice, achetée en 1977 dans la grande librairie Koel de Belfort. Plus précisément ce modèle, acquis récemment, lui est identique en tous points, l’original n’ayant pas été conservé.
La marque AGILIS n’a pas eu une longue histoire. Elle a brillé quelques années, quelques mois peut-être. On trouve très peu d’anciens modèles AGILIS de nos jours.
Avec le temps, j’ai pu remarquer que plusieurs marques avaient distribué ces machines. Parmi elles PROTRONIC. Et c’est bien une PROTRONIC que j’ai acquise voilà peu. C’était en tous points la machine recherchée, à deux exceptions près : la PROTRONIC était noire, et elle revendiquait la référence de modèle 535. Or ma machine d’origine était beige et n’arborait aucun numéro distinctif.
Disposant déjà d’une AGILIS 505, modèle voisin de couleur beige, j’ai fusionné le corps de celle-ci avec l’électronique de la PROTRONIC. Ma 505 n’existe plus. En revanche, j’ai bel et bien retrouvé ma machine de jeunesse.
La caractéristique unique que j’avais découverte y est présente : il est possible d’obtenir deux fonctions cachées au moyen d’une manipulation non conventionnelle des touches. Il est nécessaire pour cela de frapper de façon absolument simultanée les touches 8 et 2, ce qui provoquera l’échange des registres Mémoire et Affichage (une fonction appelée parfois MEX ou X-M sur d’autres modèles). De même, la frappe simultanée de 6 et 0 équivaut à la touche de changement de signe +/- absente elle aussi du clavier. Je me souviens avoir tenté à l’époque d’autres associations et n’avoir trouvé que deux autres fonctions, inutiles car disponibles au sein du clavier.
BOHN INSTANT
Beauté discrète aux confins du début des années 70 et des objets utilitaires, la BOHN Instant est désignée par son manuel pour un usage mixte, à la fois bureau et machine portable.
La Bohn Instant peut fonctionner à piles (5 piles AA) ou branchée à la prise murale par son câble d’alimentation reliable à la demande.
Les fonctions sont basiques, l’unique sophistication résidant dans la distinction entre l’effacement partiel CE ou total C. Un commutateur propose la mémorisation d’une constante pour les calculs répétés.
Côté affichage, 8 énormes chiffres verts, avec écriture calée à gauche. Et des témoins lumineux signalent une valeur négative et le dépassement de capacité.
SINCLAIR CAMBRIDGE

Les calculatrices de la marque SINCLAIR sont des objets de culte.
Ces machines datent de 1973 ou 74. La miniaturisation à l’oeuvre est importante et tranche avec la taille imposante des calculatrices de cette époque.
La Cambridge est une machine minuscule. La photo ne peut en rendre compte, même en plaçant à côté une CASIO actuelle de taille standard (photo ci-dessous).
La Scientific comporte pourtant toutes les fonctions dignes de son rang. A l’exception pourtant des logarithmes décimaux, mais ceux dits naturels ou népériens sont bien présents. La fonction d’élévation à la puissance manque aussi à l’appel, mais les logarithmes rempliront ce rôle.
La petite fenêtre d’affichage montre 8 chiffres rouges. Il est bien lisible, avec un témoin F qui apparaît à gauche pour confirmer l’appui sur la touche d’appel de fonction seconde (le triangle blanc).
Au chapitre des faiblesses : la petite précision, et aussi une certaine dureté du clavier à déclics, qui reste néanmoins praticable en dépit des années. A noter cette singularité pittoresque : les modes Degrés ou Radians se spécifient au moyen d’un petit commutateur confiné dans le compartiment des piles !
L’alimentation est conçue pour deux piles AAA.
CITIZEN SR II

Dix chiffres de précision interne pour la CITIZEN SR II et huit affichés, 5 mémoires avec touches d’arithmétique directe. Au sujet de la mémoire, on constate que le registre 0 se pilote tant avec les touches Smn Rmn qu’avec les classiques M+ RM CM. Avec dans ce dernier cas un symbole d’occupation (point décimal) affiché à droite. Par ailleurs le registre 4 (utilisé aussi lors des calculs statistiques) est volatile et remis à ZÉRO d’un simple appui sur CE/C.
La machine est pourvue de deux modules d’alimentation enfichables. L’un est équipé d’un bloc d’accus rechargeables, tandis que le second reçoit des piles classiques (AA X 2).
La bonne qualité perçue se retrouve dans le manuel, au format de poche. Il est complet, les pages sont nombreuses et comprennent une large collection d’exemples de calculs divers, techniques, financiers, mathématiques …
APF MARK 55

Calculatrice à 12 chiffres rouges et 10 mémoires datant de l’époque 1977, la APF MARK 55 est une scientifique complète et compacte.
Calculatrice à logique postfixe, elle fait partie tout comme l’OMRON 12SR d’une famille restreinte et recherchée qui partagent sous des aspects divers la même électronique.
SHARP EL-5000
La SHARP EL-5000 de 1977 réclame 4 grosses piles AA qui lui procurent poids (260 g) et épaisseur (30 mm). L’afficheur se déploie sur 10 + 2 positions (calculs sur 11 chiffres en interne). Parmi les fonctions, un inhabituel traitement des fractions (touche barre oblique au dessus du 9).

NOVUS 4510 MATHEMATICIAN
TEXAS-INSTRUMENTS TI Business Analyst I

Un des nombreux modèles financiers de la gamme Majestic de Texas-Instruments. La BA I est une copie conforme de la TI-31, à ceci près que les touches comportent leur légende tandis qu’elles sont peintes au dessus sur une TI-31.
KESSEL MWP3
NOVUS 3500

Une NOVUS peu répandue. La NOVUS 3500, millésime 1974, made in USA, est une scientifique à logique postfixe. Des fonctions scientifiques complètes, mais pas encore la notation scientifique avec exposant de 10.
Mes remerciements à gege
FACIT 1110-2

Calculatrice scientifique Made in Sweden, au profil brisé et aux touches rondes, datant de 1974 ou peut-être 1975.
Une pile 9V qui se loge au-dessus de l’afficheur, après dépose du couvercle beige qui le surplombe.
Une pression sur F montre à l’écran le F correspondant. Peu de machines offrent ce moyen très pratique de contrôler la frappe. Enfin les légendes de façade ne sont pas peintes, mais constituées d’une pellicule autocollante appliquée sur la face avant.
TEXAS-INSTRUMENTS SR-10
TEXAS INSTRUMENTS SR-16
Produite en 1974, la TI-SR16 est inclassable et montre les tâtonnements qui ont mené vers les calculatrices scientifiques telles qu’on les connaît aujourd’hui.
La SR-16 est dépourvue de toute fonction trigonométrique ou de calculs angulaires. Mais elle dispose des logarithmes décimaux, népériens et leurs réciproques, de l’élévation à la puissance, et connaît la notation avec exposant.
La SR-16 est membre de la « Wedge Line« , à ligne biseautée, une famille qui comprend les SR-10, SR-11 et SR-16.
BROTHER 708SR
LITRONIX 2240

Beaucoup de modèles produits par ce constructeur au cours des années 70 ressemblent à cette Scientific, avec son étonnant profil, et l’afficheur à mi-hauteur.
S’il existe un modèle programmable, détenteur du record de la plus petite mémoire programme qui soit, il n’existe pas en revanche de modèle Litronix réellement scientifique. Avec ses fonctions de carré, racine carrée, et inverse, la 2240 est davantage une semi-scientifique.
L’afficheur de la 2240 est original à deux points de vue : le point décimal mobilise l’espace d’un caractère, comme sur les vieilles Hewlett-Packard.
Par ailleurs lors d’un déclenchement d’erreur la valeur affichée, en plus de clignoter, entoure le point décimal d’un petit carré.
Enfin, une fonction d’économiseur d’énergie déclenche un clignotement après quelques secondes d’inactivité.
Mes remerciements à gege
COMMODORE SR-9190R
La Commodore SR-9190R de 1978 ressemble beaucoup à la SR-4190R, dont elle est une évolution.
C’est une 10 chiffres, 12 en interne, avec beaucoup de fonctions statistiques et de probabilités, mais aussi les conversions anglo-saxonnes. Les neuf mémoires disposent de l’arithmétique complète.
TEXAS-INSTRUMENTS TI-31
La TI-31 ne se rencontre pas facilement. Financière de 1978 réservée au marché européen, la TI-31 est la jumelle d’une Money Manager d’outre Atlantique.
Sur la page ci-dessous de ce vieux catalogue de La Redoute, on voit côte à côte une TI-31 et la bien plus connue et diffusée TI-30.

SANYO CZ-2171

Désignée également Scientific 101, voilà l’énorme 2171 Made in Japan de l’époque 1975, davantage machine de table que de poche.
Hormis les dimensions écrasantes et l’afficheur aux grands chiffres rouges tremblotants, les caractéristiques de la 101 sont courantes et sans surprise. Dix chiffres de précision interne dont le dernier arrondi.
COMMODORE SR-4190R
COMMODORE PR-100

La PR-100, un des deux modèles programmables de la gamme Commodore, présente sur le catalogue La Redoute de 1977, était une concurrente de la TI-57.
Ses fonctions de programmation étaient plus sommaires : un GOTO, un saut conditionnel SKIP, deux touches d’édition BACK et STEP. La Ti-57 a en plus les sous-programmes, la boucle DSZ, la fonction Pause …)
La taille mémoire de la Commodore est plus grande (72 pas contre 50) mais les codes combinés ne sont pas gérés, ce qui revient plus ou moins au même.
A noter un passage en mode de programme par commutateur.
Soumises au même test de vitesse, la TI-57 boucle le programme en 843 secondes contre 1200 pour la Commodore. Et question précision, la TI-57 est aussi en tête. La PR-100 confirme sa condition de machine d’ancienne génération. Ce qui n’exclut pas des fonctions scientifiques et statistiques de premier plan.

ADLER 81

Micro-calculette de 1974.
TEXAS-INSTRUMENTS TI-2500 Datamath
PRIVILEG 585 D-E-NC

PRIVILEG fut une marque prolifique dans les années 75-80. Les calculatrices vendues sur le catalogue allemand QUELLE étaient souvent de marque PRIVILEG.
Parmi elles la 585, scientifique de l’époque 1977 ou 1978, dont chaque fonctions est accessible d’une seule touche.
La 585 semble un peu fragile. Les filets de peinture de la façade s’effacent facilement, les maniaques du chiffon devant faire preuve de douceur.
NATIONAL SEMICONDUCTOR 4650

Contrairement à d’autres modèles de la marque, la 4650 n’a pas une logique de calcul postfixe, mais une algébrique classique à calculs en chaîne sans priorités.
L’afficheur est composé de LED rouges à segments, eux-mêmes constitués de quatre micro-segments ainsi que le révèle un examen à la loupe.
La capacité de calcul est de 8 chiffres mais le dernier se voit arrondi selon le principe 5/4.
Concrètement
10000000 + 0.4 = 10000000
tandis que
10000000 + 0.6 = 10000001.
TEXAS-INSTRUMENTS SR-51A
La SR-51A de juin 1975 est rapide, puissante, très précise (13 chiffres en interne, 10 affichés). La qualité de fabrication est bonne, ce qui lui permet de fonctionner en 2025 comme au premier jour (avec câble 220V car les accus sont morts depuis longtemps).
J’ai réalisé un test de précision, consistant à cumuler les sinus de 1° à 359°, par appuis successifs sur les touches Σ+ et sin, et ce 359 fois de suite. Au cours de cette longue frappe, pas un seul incident de clavier n’est survenu. La conduite de ce test aurait été purement et simplement inimaginable avec mes TI-57, 58 et 59, pourtant de génération plus récente, les claviers étant devenus trop défaillants.
Parmi les fonctions disponibles, un dispositif de conversions d’unités accessibles par appui sur 2nd + un code à 2 chiffres. Les codes sont imprimés au dos de la calculatrice.
Trois mémoires, dont les adresses sont bizarrement multiples (par ex. la mémoire 2 = la mémoire 8 = la mémoire 0).
Le modèle « A » est de présentation plus simple et était sans doute plus abordable financièrement que la 51 « tout court », cette dernière étant devenue une véritable rareté de collectionneur.
TEXAS-INSTRUMENTS SR-56
Machine programmable produite à partir du premier semestre 1976, contemporaine des SR-52, SR-50 , 51, et ancêtre de la bien connue TI-57 arrivée un an plus tard.
La SR-56 est lourde et bien construite, le mécanisme du clavier est sans défaut, bien que d’un principe similaire à celui de la TI-57, tant décriée pour les rebonds inopinés de ses touches.
Les nombreux utilisateurs de TI-57 guettèrent longtemps et en vain l’arrivée d’une remplaçante dont ils auraient apprécié une mémoire un peu plus généreuse. Ils y ont cru quand les TI-57LCD puis 57II sont sorties, avant de déchanter puisqu’elles constituaient sur ce point une régression.
C’est paradoxal mais comment peut-on ne pas voir dans la SR-56 la TI-57 idéale tant attendue et jamais arrivée ? D’autant que l’aînée ne souffre aucunement de péchés de jeunesse ou d’immaturité. Elle fonctionne bien, elle est plus rapide, plus précise, elle offre les 100 pas de programme rêvés, 10 mémoires (plus le registre t) et un bel afficheur à 10 chiffres.
La 57 est meilleure en édition puisqu’elle peut effacer et insérer proprement, opération plus brouillonne avec la 56. Et la 57 offre des labels, moins barbares que les branchements directs au numéro de pas. Enfin la présentation d’une 57 sera plus classieuse avec rangées de touches et légendes bien régulières, sans mélange de majuscules et de minuscules.
L’avantage rare de la TI-57 est, on le sait, de permettre les codes combinés, c’est-à-dire la consommation d’un pas unique pour une instruction composée à la fois d’un ordre et d’une adresse, cela tombe bien quand on n’a que 50 pas disponibles. La SR56 croque quant à elle les siens de bon cœur, le compteur de pas consommés défilant plus dangereusement, sans toutefois abandonner l’avantage manifeste des 100 pas, qui permettent incontestablement de faire des choses interdites à la 57.
Le comparatif ci-dessous montre un même programme décliné pour l’une et l’autre machine et confirme bien cet aspect. Ce programme truffé d’instructions avec adresses mobilise 70 pas pour la SR-56 contre 48 seulement pour la TI-57. Mais il n’en reste plus que 2 pour celle-ci contre 30 pour la première. Cela change beaucoup de choses.
Enfin, la TI-SR56 dispose de commandes d’impression pour une imprimante PC-100A. Ce qui montre que les deux machines ne s’adressaient pas au même public. La TI-57 fut sans doute pensée comme une machine accessible financièrement et destinée à l’initiation. Tandis que tout indique que la TI-SR56 avait des ambitions plus solides.
Ci-dessous un comparatif de quelques tests.

SANYO CZ-0124
PRIVILEG 583D-E

La marque PRIVILEG était coutumière des catalogues de vente par correspondance allemands.
LOGITECH LC-60D
COMMODORE SR-9120D
MELCOR SC-635
MELCOR SC-615
Un examen attentif des touches de cette MELCOR (1974/1975) permet de constater un détail curieux :
On trouve deux touches de changement de signe, l’une située à gauche de SINUS, l’autre en bas, emplacement classique, touche rouge.
Ces deux touches font exactement le même travail, à savoir changer le signe d’une valeur. Cette MELCOR est pourvue d’une batterie rechargeable d’un type particulier, un long cylindre contenant 3 accus assemblés NiMh 2/3A(*).
(*) Ci-dessous le lien vers un article hébergé par www.silicium.org
http://www.silicium.org/forum/viewtopic.php?f=22&t=44293
SANYO CZ-0111
Les chiffres rouges de cette scientifique produite autour de 1976 ne semblent pas tout-à-fait classiques. Ils sont plus épais que des LED ordinaires, et légèrement tremblotants.
Voir aussi ici la SANYO CZ-2172, machine à la fois proche et différente de la CZ-0111.
SHARP EL-5800

Un design partagé par plusieurs machines de ce constructeur : Façade métallique et fins interrupteurs latéraux.
Un détail : l’élévation de y à la puissance x fait apparaître de façon furtive le logarithme de y. Ce logarithme semble toujours calculé sur 8 chiffres tandis que celui renvoyé par la touche dédiée du clavier n’en renvoie que 7 et serait donc moins précis …
SANTRON 624
OMRON 12SR

Pourvue d’une logique postfixe, l’OMRON 12SR est une scientifique complète à 12 chiffres. La vitesse d’exécution, mesurée, est l’occasion d’admirer l’étonnant délire visuel qui s’empare des segments lumineux lors des calculs.
L’OMRON 12SR est connue pour partager son électronique avec d’autres machines recherchées des collectionneurs: APF Mark 55, Privileg SR-54NC, EMERSON E12 et CORVUS 500.
AGILIS 505
ARISTO M75
Les ARISTO furent fabriquées en Allemagne par ce constructeur réputé aussi pour ses règles à calcul.
Mise à part l’absence de gestion d’un affichage en exposant de 10, la M75 est une scientifique classique.
Ci-dessous à droite l’Aristo M75 et sa grande sœur M85.
MBO ALPHA 2000
BROTHER 712SR
TEXAS-INSTRUMENTS TI SR-52

Produite à partir de 1975, la SR-52 est une des premières machines programmables. Parmi ses capacités : les sauts, tests, drapeaux, l’adressage indirect et 224 pas de programme disponibles.
La SR-52 sera une des rares calculatrices à posséder un périphérique intégré de lecture/écriture de cartes magnétiques. Ce dispositif permettra de compenser la volatilité de la mémoire, mais aussi de profiter de bibliothèques de programmes, voire de s’en constituer.
Question esthétique, les dimensions de la SR-52 sont importantes, notamment l’épaisseur et le poids.
Un défaut de conception, partagé par plusieurs modèles Texas-instruments (TI-SR56, SR-50, SR-51) de cette génération, porte sur les commutateurs sous l’écran, qui laissent vite de disgracieuses traces de frottements sur la peinture de façade. Il existe deux façons d’agir sur ces interrupteurs : soit avec l’ongle qui appuie délicatement sur un côté ou l’autre (et on entend un clic de bon augure), soit avec le doigt qui, se sentant invité par les reliefs apparents, appuie en plein milieu de la touche, la déplaçant de force vers la gauche ou la droite. Ce second geste n’est pas le bon, car le bouton n’y répond qu’avec mauvaise grâce, raclant et décapant la peinture définitivement en quelques allers-retours. C’est dommage car la qualité de la machine est excellente, le clavier est sans faiblesse.
Il existe une littérature très technique, où sont documentées certaines fonctions pointues ou cachées de la SR-52.




































































