SHARP EL-512

J’ai acheté la SHARP EL-512 un jour de 1984. Les petites SHARP m’étaient familières car répandues dans les vitrines, mais de mémoire elles étaient plutôt chères.

La SHARP EL-512, produite à partir d’octobre 1981, disposait d’une fonctionnalité moderne et pratique : la flèche à droite (sous la touche rouge C-CE). Jusqu’alors, en cas d’erreur de frappe, on devait effacer par CE puis retaper entièrement la valeur. Avec la flèche, seuls les derniers caractères étaient effacés l’un après l’autre.

A noter le point pâle affiché à gauche, censé renseigner sur la vigueur des 2 piles LR44.

La SHARP EL-512 était programmable, mais d’une façon plutôt simpliste. En dépit d’une capacité intéressante de 128 pas, l’édition et les tests conditionnels n’étaient pas possibles. Par ailleurs l’entrée en mode de programmation n’isolait pas l’utilisateur du monde réel, les séquences se trouvaient exécutées en même temps qu’enregistrées, avec parfois des blocages au gré de la rencontre avec quelque situation d’erreur.

Ce que SHARP nommait à juste titre « Reserve de formules multiples » disposait d’instructions novatrices d’invite de données et d’annonce de résultats. La mémoire-programme était divisée en  quatre zones indépendantes se partageant les 128 pas disponibles.

En plus de sa mémoire dynamique, la EL-512 offrait 9 registres de stockage, à multiplication implicite, une propriété pouvant dérouter l’utilisateur. Ainsi, tout rappel provoquait l’affichage non pas du contenu mémorisé mais du produit de ce contenu par la valeur présente à l’écran.

Machine à la longévité quasi surnaturelle, la 512 n’est affectée par aucun des problèmes de clavier ou d’écran apparus sur des SHARP plus tardives.

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