SINCLAIR CAMBRIDGE

Les calculatrices de la marque SINCLAIR sont des objets de culte. Des pages entières leur sont consacrées sur le net.

Est-ce dû à leur caractère discrètement british ? ou bien au charisme de leur « père » Clive Sinclair ? ou au design très affirmé de certains modèles, la Cambrigde par exemple ?

Ces machines datent de 1973 ou 74. La miniaturisation en oeuvre est impressionnante et tranche avec la taille imposante des premières calculatrices d’alors.

Car la Cambridge est bien une machine absolument minuscule. La photo est incapable d’en rendre compte parfaitement, même si on place à côté une CASIO actuelle de taille standard (photo ci-dessous).

La Scientific comporte pourtant toutes les fonctions dignes de ce nom. Fait rare, les logarithmes décimaux ne sont pas disponibles, en revanche ceux dits naturels sont bien présents. La fonction classique d’élévation à la puissance est elle aussi absente.

L’affichage, à reflets étrangement violets, offre 8 chiffres rouges. Il est très lisible, avec un sympathique témoin F qui apparaît à gauche pour confirmer l’appui sur la touche d’appel de fonction seconde (le triangle blanc).

Au chapitre des faiblesses : la petite précision, et aussi une certaine dureté du clavier à déclics, qui reste néanmoins bien praticable en dépit des années. A noter la singularité suivante : les modes Degrés ou Radians se spécifient au moyen d’un petit commutateur niché dans le compartiment des piles !

Il existe toute une gamme de Cambridge, de la calculette 4 opérations à la scientifique programmable. Et avec à chaque fois le même design tout en hauteur, un afficheur haut perché, et loin en bas, le pavé de touches. Et l’interrupteur à basculement vertical.

L’alimentation est assurée par deux fines et classiques piles AAA.

SINCLAIR-2

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